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Dim 2 Juil 2017 - 15:57
Samara Matthews
Médical - Secours
Samara Matthews
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état Civil : Mère Célibataire
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Samara Lyana Matthews
featuring Margot Robbie





Informations Générales
Hey coucou, je m'appelle Samara Matthews. Tu ne me connais pas encore, mais je suis sûr(e) qu'on se croisera rapidement tous les deux. Alors sache qu'on me surnomme parfois Samy et que je suis né(e) le 21/12/1986 dans la grande ville de Belfast. D'ailleurs, j'ai quelques origines familiales Irlandaise. En parlant famille, je suis du genre à préférer les hommes. Je suis actuellement célibataire. Quoi ? Il te faut un secret ? Ok, ça n'en est pas un pour certains, mais je suis, Secouriste dans la vie courante et j'appartiens à aucun gang mais j'en soûle quelques uns. Bref, la nature a voulu que je sois reconnu(e) comme un Days Of Wild et dans un monde dit IRL, on dira que je suis Margot Robbie.

Psychologie
Fait un minimum de 75 mots, et pas une liste, pour nous dire comment est ton personnage, qualités/défauts, phobies...Je suis un ange, je suis sage et j’écoute toujours mes aînés. Je ne dis jamais un mot plus haut que l’autre et ma patience est connue de tous... Bon c'est fini de rêver, oui je suis un ange quand j’en ai le temps et une soumise quand je dors. Le reste du temps, je suis juste moi. Je ne suis pas ce qu’on peut qualifier de gentille et sage avec tout le monde, cette partie se mérite. J’aime rester de mon côté et afficher mon opinion, si on me gonfle. J’ai une personnalité plutôt difficile à cerner. J’ai même tendance à donner l'impression à tout le monde que je suis une chieuse finie. Je suis parfois très arrogante, ce qui a tendance à énerver pas mal de monde au premier abord. Je me montre très ou trop souvent sarcastique et ne suis pas du genre à prendre trop les choses au sérieux, du moins extérieurement. Je suis aussi une personne que l'on peut qualifier de fonceuse. Lorsque j’ai un but ou une idée en tête, il est difficile de m’arrêter. Malgré mes quelques conquêtes masculines, je ne me suis jamais vraiment investie dans une relation sérieuse, donc niveau amour, je suis maladroite, et fuyante, c'est pas gagnée, quoi, car je pense que le rôle de femme docile est foutu pour moi, depuis longtemps. Ola je vous arrête !!! Je ne suis pas une rebelle totale non plus ! je sais m’adapter et je comprends vite les choses, par contre les accepter… Et pour la patience je ne me foutais pas de vous, je le suis à l’extrême, surtout au travail. Je suis souvent joueuse et j’aime par-dessus tout tester des limites des personnes que je connais peu. Ma confiance est une denrée rare que peu ont gagné. Je suis curieuse mais pas dans le sens malsain, j’aime apprendre et étudier le monde, mes heures perdues se passent souvent au sport ou avec un appareil photos, j’adore aussi bricoler. Du genre discrète au besoin ? Je sais me faire oublier quand le cœur m'en dit et inversement quand je n’ai pas envie qu’on me passe à côté. Je sais passer totalement inaperçue quand j’en ai besoin et cela sans l’aide de qui que ce soit. Par contre je ne recule devant aucune peur ou menace et cela pourrait me faire perdre quelques plumes, surtout quand il s’agit de protéger et aider une personne qui m'est chère.  ◭

Tics et Manies

Sous forme d'anecdote, de liste ou de résumé, dis-nous ce qui est important dans la vie  de ton personnage, ses goûts, ses habitudes,...  ◭→ J'adore chanter, je chante tout le temps.
→ J'ai toujours sur moi une alliance attacher à une longue chaîne que je triture lorsque je stresse.
→ Je dors toujours avec quelque chose dans les bras, draps, coussins et ne supporte aucun vêtement sur mes jambes pour dormir.
→ J'ai une tache de naissance en forme de papillon au creux du poignet gauche, c'est comme une tache café plus sombre avec mes humeurs rageuses.
→J’ai une fille de six ans "Holly" que j’élève seule.
→ Je Cours après chaque garde pour couper ma vie entre le travail et mon rôle de maman.
→ J'adore les Disney et les connais tous !
→ Ma mère à 15ans de plus que moi et n'a jamais vraiment jouer les mère plus les grande sœur immature, elle ma viré chez ma grand-mère, avant de devoir me reprendre a la mort de celle-ci.
→ J'ai une peur panique des grenouilles, n’aime pas la salade et les boissons gazeuses, les film comique, mais vit pour mon café. Je mange de tout enfin sauf toute bête vue vivante avant.
→ Je me déplace dans la veille voiture de ma mère. J'ai aussi une jolie carte de bus, j'ai mon permis moto mais n'en ai plus depuis que j'ai ma fille, j'attend avec espoirs que mes deux meilleur pote me trouve une vrai voiture.  
→ Je me mords la lèvre inférieure quand je réfléchis ou suis troublée.
→ Je fume parfois en soirée ou quand je stresse trop et bien que je prenne un verre de temps à autre, je ne me laisse rarement aller surtout si je n'ai personne de confiance pour me surveiller.
→ Je chante des Disney pour ma fille qui adore ça.
→ Oh, info on vient enfin de décrypter la pierre de Rosette : le texte est en fait la recette du couscous !!!
→Si tu dors et que tu rêves que tu dors, il faut que tu te réveilles deux fois pour te lever ?
→ Comment vérifier que la petite lumière dans le frigo est vraiment éteinte quand on ferme la porte ?
→ Tout le monde pense que je suis hypocondriaque. Ça me rend malade !!! note pour mes Frères et mon père : C'est au moment où tu vois un moustique se poser sur tes testicules que tu te rends compte qu'il y a moyen de régler certains problèmes autrement que par la violence.
→ Les lapsus c'est comme les cunnilingus, un écart de langue et tu te retrouves dans la merde.
→ Si vous avez compris tout ce que je viens de vous dire, c'est que j'ai dû faire une erreur quelque part.
→ J'aime manger le nutella à la cuillère.
→ Je dors toujours avec quelque chose dans les bras, draps, coussins
→ J'aime courir jour nuit matin des que je peu et prendre des photos, j'aurais surement adoré devenir photographe si je me juger pas aussi nulle.
→ J'aime le surf, la danse et la gym, l'escalade, ainsi de la randonner et je pratique le jogging pour me détendre.

→ Je me mords la lèvre inférieure quand je réfléchis ou suis troublée.
→ Je mesure 1.75m et suis addictive au sport et ma fille.
→ Oh, info on vient enfin de décrypter la pierre de Rosette : le texte est en fait la recette du couscous !!!
→ Si tu dors et que tu rêves que tu dors, il faut que tu te réveilles deux fois pour te lever ?
→ Comment vérifier que la petite lumière dans le frigo est vraiment éteinte quand on ferme la porte ?
→ Tout le monde pense que je suis hypocondriaque. Ça me rend malade !!! note pour mes Frères et mon père : C'est au moment où tu vois un moustique se poser sur tes testicules que tu te rends compte qu'il y a moyen de régler certains problèmes autrement que par la violence.
→ Les lapsus c'est comme les cunnilingus, un écart de langue et tu te retrouves dans la merde.
→ Si vous avez compris tout ce que je viens de vous dire, c'est que j'ai dû faire une erreur quelque part.
→ J'aime manger le café, le chocolat blanc et le nutella à la cuillère.
→ J'aime courir jour nuit matin dès que je peux avant et après mes gardes.
→ J'aime la danse et l'adrénaline, l'escalade, je pratique le jogging pour me détendre, quand le temps me manque, je me contente d’une salle de sport.
coh














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Dim 2 Juil 2017 - 15:58
Samara Matthews
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Citation, citation, citation





This is Me






Ma vie aurait pu être banale ou des plus cauchemardesques qui soit, ma bonne étoile est née sous le signe de la douleur d’un ciel sombre, mais le destin peut être trompeur et, au tournant, nous ouvrir des chemins que nous n’aurions jamais pu emprunter, aborder... J’aurai dû être une fille des plus bas quartiers de Chicago, tout ce qu’il y a de plus banal, voire peut-être normale, avec l’avenir détruit ou parcouru de durs combats dans la douleur, avant d’avoir eu la chance de débuter dans la douceur sans n’avoir jamais été entourée d’une famille, de parents attentionnés ou avec des membres temporaires d’un logement temporaire… Mais voilà, la normalité, le parcours banal n’a jamais été vraiment ce qui a caractérisé ma vie, je peux même vous affirmer que ma vie a été sortie de l’ombre pour fleurir sous les plus beaux jours, entourée d’amour et de patience, je n’avais que trois ans quand tout a basculé pour moi, je ne m’en souviens donc pas. On pourrait penser que ne pas se rappeler aide à ne pas souffrir, mais cela soulève d’autres tourments que nul autre ne peut comprendre, imaginer, effleurer. Des interrogations muettes ou de simples troubles qui vous consument, qui vous animent par moment. Bien plus invisible, une souffrance marquée à l’encre indélébile, sur votre peau, dans votre regard, dans des gestes. Et ai-je envie d’en savoir plus ? Je fus parfois bien tentée d’endormir les tourments, ce besoin de tout comprendre, de tout connaître, pour ne plus penser à ce pan de moi inconnu qui me terrifie, à l’instar de mon jeune âge. Mais voilà les années ne me préservèrent qu’un temps. Le temps pour moi de grandir auprès d’une grand-mère aimante et douce. En ce temps mon seul trouble était pourquoi, pourquoi ma mère ne me voulait pas à côté d’elle, comme toutes les petites filles ? Mais je craignais de faire mal à ma grand-mère et n’en demandais rien. Je n’arrivais donc simplement pas à franchir le cap des questions à poser, des recherches à accomplir. Vous vous demandez encore pourquoi ?

Ma réponse sera simplement : la peur, l’amour. Oui, avais-je envie de faire mal à celle qui m’avait sauvée pour retrouver ce passé et savoir si j’ai les yeux de ma mère ou les traits d’un père inconnu dans la bataille de ma nativité ?

Dans le fond, est-ce que la douleur du vide sera moindre que la douleur du savoir ? Je n’ai le souvenir que de ma grand-mère durant mes plus jeunes années, je me dis que c’est certainement mieux ainsi, elle est à mes yeux bien plus importante que cette part de vie absente qui aurait dû être la mienne. Et qui aurait sûrement été bien plus horrible que la vie, alors qu’elle m'a tous donné, et c’est là que baigne toute ma joie de vivre, mes certitudes, ma capacité à lutter dans ma vie de tous les jours. J’aimais les miens, malgré tout, ils m’avaient donné vie. J’aime ma vie et c’est bien la seule chose dont je suis certaine !
A présent, oublions tout ça et passons à ce parcours qui a fait vraiment celle que je suis aujourd’hui !

Je suis la fille unique d’une mère a peine âgée de quinze printemps de plus que moi, la gamine bien trop casse-pieds, qu’elle aimait torturer dès mes petits treize ans quand elle me récupéra à la mort de ma grand-mère. Elle ne manquait d’ailleurs jamais de plans tordus pour faire intrusion dans ma jeune vie. Jusqu’alors, je pouvais affirmer que j’aimais profondément les miens et, d’aussi loin que je m’en souvenais, Christopher est celui qui fut le plus proche de moi, dans ma vie d’enfant. Il est aussi celui qui m’a parfois trop étouffée et pourri le plus mes plans, je dois bien l’avouer, mais en grandissant je lui ai bien souvent rendu la pareille, à mon image il a été un gosse grandissant dans un bungalow du bord du lac Michigan, il était mon frère, mon meilleur ami, me sauvait de ma mère qui m’interdisait jusqu’à la nommer ainsi et cumulait les aventures d’un moment ou pouvait disparaître des jours emportant avec elle tout moyen pour moi de renouveler la nourriture. Mais bon pour en revenir à Chris, mon meilleur ami, si ce n’est le fait que nos vies ont commencé par un drame commun, par la naissance d’une mère avec le même mode, aux limites des idées agréables de la maternité ? Nous étions comme les deux doigts de la main.

J’avais dix-sept ans quand j’ai commencé à mon tour à me rebeller, la raison ? En faut-il vraiment quand on connaît mon passif ? Ok alors, une mère qui cumule les aventures, dont certains types viennent taper à ma porte certains que je suis sa sœur et aussi ouverte qu’elle, la drogue qui traîne sur la table plus souvent que le sucre pour les gâteaux ? Le désir, celui d’avoir des vêtements neufs, ou simplement quelque chose de correcte, un téléphone, une vie comme celle des autres. Oh je ne vous demande pas de pleurer sur moi ! Je ne le fais pas et j’avoue même qu’à présent peu connaissent ma vie passée. Il y a bien sur Chris et Steve, mais eux avant qu’ils en parlent, accrochez-vous au capot de votre voiture.

Ma rébellion, les courses de voitures, l’adrénaline que je pratiquais comme une drogue, je n’hésitais pas à sauter d’un pont ou encore à prendre le volant d’une voiture pour gagner quelques billets, je devins rapidement un danger pour moi-même et c’est ainsi que je fini plus d'une fois aux urgences. Et que du jour au lendemain je décrétai que la suite de mes études serait en médecine, et je m’en suis donné les moyens. Oh ce ne fut pas simple, cumul de gardes pour empocher plus et payer mes dettes, courses de voitures pour acheter à bouffer à Daria et moi. Je redoublai d’efforts dans ma solitude, j’avais à mes cotés Chris qui était mon meilleur ami d’enfance et Steve qui fut un temps un petit ami, puis un ami et enfin mon meilleur pote, là où je plaçais plus Christopher comme un frère de toujours. Mes études étaient souvent matière à m’arracher les cheveux ou le sommeil avec toute autre personnes que ces deux-là, devenant limite invisible aux autres élèves des bancs universitaires qui étaient d’un monde bien plus agréable que le miens en toute somme, la rupture fut complète avec le monde, j’emménageai avec Chris, mécano de son état pour le gang où se trouvait aussi Steve.  Pour ma part j’en restais éloignée, ne les fréquentant que pour gagner mon pain du mois. Les soirées se faisaient sans moi et bien que mes deux potes cumulaient les aventures en tout genre moi, j’entrais en internat…

Mais comme nous sommes entre amis pas vrai, je vais vous avouer la période de mon université fut compliquée, je me fermais, m’isolais et le fait de me retrouver dans mon petit logement avec mon meilleur ami de l’époque me sauva de bien des façons. Évidemment, vous devinez bien que je cherchais à composer et rien de mieux que le déni, le tout premier de ma petite vie en somme qui me reviendrait un jour royalement au visage. Mes journées je les passais à bûcher ma dernière année de médecine universitaire et mes soirées de libres étaient pour Steve et Chris, nous étions quelque part devenus des rochers pour éviter la noyade des uns et des autres, nous défiant à la survie dans un monde qui nous échappait...

Un an plus tard j’entrai dans ma première année d’internat, j’avais repris doucement le dessus. Je revivais, si bien que le jour où j’ai rencontré Liam, ma vie sembla sortir de l’ombre, respirer là ou depuis la perte de ma grand-mère, les faux départs, je n’avais plus que l’obscurité, la nuit d’une vie perdue qui emporte tout et décompose une famille bien trop fragile de souche. Enfin je ne saurai vous décrire les sentiments qu’il éveilla en quelques semaines, il me sauva de bien des façons, sûrement sans en avoir même conscience. Pour les garçons, cela fut surtout une lubie de ma part, un moyen idiot d’une gamine de remplacer un vide par un autre, de me croire capable d’appartenir à son monde (celui de Liam). Plusieurs mois j’eus le droit à quelques remarques, aux regards inquisiteurs maternels de ma mère qui aimait à dire qu’il n’attendait que mon cul. Si bien que peu à peu, je plaçai enfin une réelle distance avec la vie d’avant, celle d’une mère en constante dérive, qui à la moindre de ses découches, projets, même les plus anodins, me faisait craindre de la retrouver morte dans un canal. Et des courses de voitures, j’oubliais mon addiction a l’adrénaline…

Et devinez quoi ! Je m’en fichais ! J’adorais ma nouvelle vie, la liberté loin d’elle, de ce monde qui m’avait vu grandir, dès que j’étais seule avec lui. Les vibrations que je ressentais en sa présence, le pouvoir de choisir seule mon chemin, mes envies. Seule ombre au tableau dès le début !? Son ex-femme, qui depuis qu’elle m’avait croisé avec lui avait décidé de renouer avec le passé, elle se pensait avoir à tort ou à raison le droit de tout regard et n’hésitait pas à me rentrer dedans devant tout le monde, me faisant passer pour une cupide interne qui collait le bordel dans son couple pourtant fini depuis 2 ans. Petit à petit vinrent les menaces, les pneus crevés, les mails anonymes et sms pas plus avenants. Le jugement des membres de l’hôpital, comme si de me retrouver seule avec Liam était un crime de haut vol !

Évidemment, cela se tassa, les mois, mon sourire ? J’avoue que je ne sais pas, à moins qu’il apprit aussi à voir clair dans le jeu de la pauvre femme trahie ? Quoi qu’il en soit seules restaient des rumeurs nouvelles où le couple se reformait et où je n’étais finalement qu’une passade pour le médecin avec qui je partageais mes nuits. C’est donc l’année où je rentrai en troisième année d’internat que ma vie changea vraiment pour le meilleur, pour ce qui à mes yeux était le bonheur total. Mes études universitaires derrière moi, mes deux premières années validées, je passai aux pratiques réelles de la médecine et touchai assez pour vivre plus tranquillement, on projetait de vivre ensemble dès le divorce finalisé.

Nous étions ensembles depuis presque deux ans quand Liam me donna ses clés, je ne pris même pas deux secondes pour l’embrasser et lui déjà le saouler sur les changements indispensables à ma venue, quoi il faut bien que je trouve ma place pas vraie. A mes yeux lui, nous, c’était une évidence, une certitude, du moins c’est ce que mon cœur m’en disait. Vint alors le temps des préparatifs et avec eux les premiers mois sur le terrain comme médecin urgentiste qui me valurent quelques nuits blanches dont je me gardais bien de lui parler. Il me soutenait, comme il m’avait si souvent soutenu et peu à peu je m’en voulais d’être incapable de lui parler de certains souvenirs redondant à mon passé qui doucement m’empêchaient de dormir et me faisaient sortir, courir là où avant, la chaleur de ses bras suffisait à me rendre la lumière. Son ex y était pour beaucoup, son harcèlement amplifia dès qu’elle comprit qu’on avançait dans nos projets, Daria me demandait régulièrement de l’argent, bref le passé finalement ne s’enterrait pas aussi simplement ni pour lui, ni pour moi. Tout se mixait, mon passé, mon futur, la peur de tout perdre comme beaucoup de familles face à moi au urgences. L’omniprésence de son ex, les ragots qui n’en finissaient pas d’arriver jusqu’à mon téléphone… Et bien que je vous avoue que le voir arriver aux urgences armé d’un grand sourire durant certaines de nos gardes communes repoussait quelque peu mes craintes… me donnant sur le moment le sentiment que notre travail nous rapprochait encore plus là où on n’aurait jamais pensé que nous pouvions être plus proches. Sauf qu’en réalité, bien que je l’aimais profondément, ma vie me semblait doucement basculer et le seul qui le vit fut mon meilleur ami. Qui peu à peu avait pris une place de confident là où je m’en voulais de mes maux et ne pouvais en parler à Liam. Là ou avec le recul j’aurai dû sûrement briser les murs et faire ce qu’on attend de l’autre dans un couple. Après tout qu’est-ce qui me rendait ainsi alors qu’avant on parvenait à tout comprendre de l’autre sans un mot, avec un simple regard ? La jalousie ? la longueur de son divorce qui n’en finissais jamais ?

Je ne sais pas, je ne sais plus, mais doucement, je me perdis et le perdis en route car le soir où je découvris que j’attendais son enfant, je ne lui laissai aucune chance de me parler quand sous mes yeux je le trouvai nu avec elle dans l’appartement, me répétant en boucle qu’il n’y avait pas de rivière sans source et que bien que dangereuse et folle, elle n’était pas rentrée là seule, sans clé, sans son aval. Quoi qu’il en soit j’aurai sûrement dû écouter mon cœur et pas ma tête, je n’en serai pas là, le sentiment que tout nous éloignait, pire le sentiment que pour lui tout était normal et que rien ne tournait rond de mon côté et à mes doutes s’ajoutaient la culpabilité, la fuite de plus en plus régulière… Alors imaginez la panique quand je réalisai que j’étais tombée enceinte et cela malgré toutes les protections d’usage et que j’en étais à deux mois et qu’elle était là, encore dans mon décor, pire contre lui, nue et pas du tout choquée de ma vision dans le couloir. Ok je vais trop vite, pour le bébé, je ne le découvris pas de suite, prise dans mon travail, dans mon internat, dans ma recherche personnelle de sentiments opposés à une ex pénible, une mère rapace. Ce n’est qu’une fois malade lors d’une de mes gardes que le verdict tomba, quand on m’imposa une simple prise de sang pour vérifier pourquoi j’étais bêtement tombée dans les pommes. Ce nœud qui enserra ma gorge ne me quitta pas durant toute cette journée, j’aimais Liam. Mais étais-je prête ? Mes études ? Mes maigres revenus comparés aux siens dans un vrai emploi, le fait que ma mère m’avait mise le doute en me disant que les filles comme elle et moi finiraient toujours comme maîtresse, jamais comme femme reconnue, son divorce sans fin… Pire la crainte de le perdre comme j’avais perdu trop de choses dans ma vie, ou qu’un jour il m’abandonne comme beaucoup s'y attendaient, tellement de questions. Tellement de doutes que je gardais pour moi plus d’une semaine, tapie dans l’appartement de Chris, avant de finalement décider que je ne pourrai pas, que je devais partir, m’envoler, je mis alors en place ma fuite, annonçant à ma tante ma prochaine visite au canada et le cœur lourd, encore une fois c’est auprès de Steve que j’allai vider mon sac, lui faisant promettre de ne jamais rien en dire à Liam et veiller sur ma mère. Oh il ne fut pas d’accord, il cru même m’avoir raisonnée, alors imaginez son étonnement quand je lui imposai de me conduire à l’aéroport, avant de partir pour l’université où il était devenu prof. Pourtant, il démarra, il me conduisit chez moi en vitesse et c’est armée de son aide que je récupérai mes affaires, lui jurant que je m’expliquerai avec Liam plus tard, quand tout serait fini…

Sauf que je n’en fis rien, une fois dans l’avion, il ne révéla jamais rien, il rendit les clés de mon appartement, me renvoya mes courriers. Tenant sa promesse, il m’informait de l’état de Daria et évitait le sujet de Liam, qu’il ne connaissait que de visu ou de quelques moments passés avec lui et moi…

Finalement la main secourable se tendit là où je ne l’attendais pas, avec ma tante et mon cousin qui m’aidèrent à me loger à Vancouver où je postulai et passai finalement mes sept mois de grossesse fraîchement interne aux urgences. Je perdis les os le 14 décembre 2012. C’est seule, le cœur déchiré face à mes choix, que l’ambulance m’emporta là où j’avais commencé depuis peu. Dix-huit-heures de dur travail et de larmes donnèrent vie à ma fille, à ce petit trésor qui me sauvait de la noyade morale à son tour. Son regard me fit réaliser en un rien de temps que plus rien n’aurait plus d’importance qu’elle dans ma vie. Plus que de ma solitude, de ma vie avec ses doutes, était née la plus belle raison de mon existence, le fruit de mon histoire. Holly a aujourd’hui six ans, enfin les aura sous peu, et je suis chirurgienne urgentiste comme je l’avais désiré. La naissance de ma fille m’a ouvert les yeux sur le monde, sur moi, et depuis lors tout a tellement changé. Pour survivre, il m’a fallu combattre le passé, le fuir là où je l’avais laissé dans un tiroir, lutter contre mes doutes sur mes origines et les raisons de mon abandon et enfin repousser tout ce qui a fait sombrer ma vie et ma foi. Accepter que ma mère a trouvé refuge dans la bouteille, le sexe ou une sorte d'adolescence continuelle due à son jeune âge quand elle m’avait eu, que mon père nous a quitté avant de me prendre dans ses bas et bien d’autres maux...

Mon Chris vient souvent me rendre visite et travaille encore comme mécano, il continue les courses avec Steve et ne revient que rarement à Chicago, enfin jusqu’à cet appel de ma mère gravement malade qui me força à m’envoler pour ma ville natale et retrouver Daria qui a besoin de moi et remettre de l’ordre dans ma vie, dans mon passé. Après quatre années de fuite, c’est finalement Daria qui me pousse à remettre de l’ordre dans ma vie si je veux qu’elle en fasse de même et quelque part qu’ai-je à perdre de plus ? Ma fille y trouvera peut-être un père et moi et bien, je n’aurai que la facture salée de mes amères mois de dépression invisible et d’impardonnables désillusions. Oh je sais, pour vous je le mérite, et je vous rassure, pour moi aussi je mérite ce qui se prépare, j’en ai blessé plus d'un dans ma fuite, blessé la plupart de mes proches, ne donnant plus signe de vie à aucun sauf deux, alors il est temps, oui, temps d’enfin faire les bons choix et de mettre des mots sur mes maux et sur mon passé pour donner un avenir à Holly…

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Dim 2 Juil 2017 - 15:59
Andrea Marcello
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Dim 2 Juil 2017 - 16:00
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oh oh!!! Re-Bienvenue donc!!! :mdr: Et avec la (trop) sexy margot... ça promets!!! Bon courage pour la fiche!!
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Dim 2 Juil 2017 - 16:05
Chicago Outfit
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Bienvenue parmi nous
Invité

Je vais me charger de te guider jusqu’à ton entrée en jeu. Si tu as des questions, la boîte mp des membres du staff est ouverte :


Julian
Brooklyn
Jack



Quand tu auras fini ta fiche, tu devras aller poster dans le sujet fiches terminées ici et le code que tu rempliras est composé de toutes les demandes, et d'un mot de passe incontournable. Si ton personnage est un scénario, tu dois penser à prévenir ton créateur pour qu'il nous donne son aval sans quoi tu devras attendre qu'on le lui demande. Mais tu auras le temps de voir cela plus tard.

Quand tu auras fini ta présentation, on reviendra vers toi pour la suite et voir si tout va bien. Si tu réponds aux demandes du contexte/annexes ou du scénario que tu as choisi, on se fera alors un plaisir de te valider et de te dire ce qu'il te reste à faire... En attendant si tu as envie de venir te détendre avec nous, n'hésite surtout pas à faire un tour dans le flood ou la CB ! Ils sont ouverts aux petits nouveaux même non validés !

Encore bienvenue et bon courage pour ta présentation.

Les Incontournables









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Dim 2 Juil 2017 - 16:06
Samara Matthews
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Avouez que je vous manqué en mode Samy, Steve merci et courage à toi vu le lien que je te prépare lol
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Dim 2 Juil 2017 - 17:51
Invité
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Samyyyyyyyyyyyyyyy ! Very Happy rererererebienvenue du coup
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Dim 2 Juil 2017 - 19:02
Raylan Bran
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re-bienvenue, il nous faudra un lien si t'es secouriste, je risque d'être un client régulier, vous faîte des cartes d'abonnement?

Bref, re-bienvenue parmi nous Wink
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Dim 2 Juil 2017 - 23:16
Invité
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Anonymous

VOLEUSE DE PSEUDO :calin1:

Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire aaaaaah
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Lun 3 Juil 2017 - 10:19
Brooklyn Clarke
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On va bien s'marrer avec le retour de Sam ha ha Twisted Evil !
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Lun 3 Juil 2017 - 14:42
Lord C. Millers
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Je ne suis pas croyant mais.... Seigneur. Je veux bien me damner cent fois pour toi jolie Samara Wink

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Mar 4 Juil 2017 - 3:44
Eléna Gariano
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Nolan S. Kallagan a écrit:
VOLEUSE DE PSEUDO :calin1:

Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire aaaaaah

ah ah ah tu veux qu'elle repasse en Savannah ? tes sur de survivre sans son stef ?
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