Lord C. Millers

Avant de parler de Millers junior, il faut résumer l’histoire des parents. Son père était un motard dans un petit gang et sa mère était barman au Topaze. Son père n’avait pas peur de se salir les mains, c’était quelqu’un qui voulait vivre et il savait comme survivre dans ce monde. Il faisait ce qu’on lui demandait, sans aucun accro et ce fut grâce à cela qu’il atterrit dans le gang des Outlaws, suivi par sa femme. Ils continuèrent quelques temps leurs vies avant qu’il soit dans les petits papiers du président du gang. Ainsi, il devint à la fois directeur du Topaze et quelques mois après, père d’un petit garçon. Quelques années plus tard, Caleb vit le jour.

L’enfance de Caleb fut relativement particulière : sa mère l’encourageait pour qu’il soit bon à l’école et son père voulait qu’il s’intéresse plutôt aux affaires du club et du gang. C’était assez conflictuel, car sa mère voulait le préserver de beaucoup de choses tandis que son père voulait qu’il apprenne la vie rapidement pour le forger. Ce fut à l’âge de sept ans qu’il vit de ses propres yeux son père tuer quelqu’un et à huit ans qu’il tua pour la première fois. C’était en rentrant de l’école, un homme se disputait avec sa mère au bar. Elle criait et Caleb réagit aussitôt : il attrapa une grosse bouteille et frappa l’homme dans les côtes, qui lâcha sa mère et se tordit de douleur sur le coup. Sa tête étant plus basse, l’enfant le frappa avec toutes ses forces sur le crâne, sans même briser l’objet en verre. À terre, Caleb lui donna un nouveau coup et lâcha la bouteille, allant contre sa mère qui l’appelait. Malgré l’incident, rien ne changea et Caleb n’en fut pas plus perturbé. Pour lui, c’était normal, il avait protégé sa mère et les paroles de son père avaient pris tous leurs sens : « On doit protéger notre famille. Les traitres et les lâches n’ont pas leurs places. ».

À l’école, ses notes étaient très correctes, il avait de belles possibilités d’avenir, tout comme dans le gang où il développa d’abord un don pour le vol à la tire puis, pour la tchat. Étonnamment, Caleb arrivait aussi bien à gérer l’école qu’à faire du business pour son père. C’était du pain béni : il devint un lycéen qui pouvait faire toutes les soirées sans que ça soit louche et sur qui on pouvait compter. Son père voulait cependant qu’il arrête ses études à la fin du lycée pour qu’il le forme pleinement dans les affaires. Ce n’était pas l’envie de Caleb et ce fut la première fois qu’il se dressa contre son paternel, soutenu par son frère aîné. Il lui expliqua qu’avec des études un peu plus poussées, il pourrait avoir plus de contacts pour les affaires, mieux connaitre le système etc. Ses arguments furent suffisamment convainquant pour qu’il entre à l’université où il décrocha une licence en économie.

Alors qu’il entamait son master, son père fut assassiné et une folie vengeresse l’habita. Pendant plusieurs mois, il enquêta avec son frère pour finalement trouver les responsables. En creusant un peu plus, ils découvrirent que leur père avait été tué pour venger un meurtre qu’il avait commis il y a une vingtaine d’années. Les deux frères traquèrent le gang et tuèrent chaque membre jusqu’au dernier. Propre, efficace, l’histoire ne se répéterait pas de nouveau.
Cependant, ils furent tellement obnubilés par cette chasse qu’ils avaient quitté Chicago et qu’ils n’avaient donné aucune nouvelle. Résultat, lorsqu’ils rentrèrent, ils apprirent que leur mère avait été tuée par un type qui s’était proclamé directeur du Topaze. Voulant le tuer, on colla un deal sur le dos de Caleb et il fit de la prison. Ce fut une très bonne idée ! Là-bas, il se fit pas mal d’amis, son nom de famille étant relativement connu dans le milieu. Il ne sait pas ce qu’est devenu son frère pendant ce temps-là, il a toujours été dur de se renseigner à son sujet. Lorsqu’il sortit de prison, il ne mit pas longtemps avant de venger sa mère et de laisser son frère être directeur du Topaze (la place lui revenait étant le plus âgé).

La boite fut rapidement une couverture pour le trafic de prostituées et de voitures de luxe, délaissant le marché de la drogue. Le surnom de « Lord » vint rapidement, protégeant ainsi sa couverture dans les affaires de la boite de strip-tease.