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Attaque terroriste [RP libre]

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Sam 16 Déc 2017 - 13:10
Lord C. Millers
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Lord C. Millers
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RP LIBRE.

Attaque Terroriste




Je crois que ça faisait des années que je n’avais pas pris de journée off. Gérer les filles du Topaze, les affaires du gang ou autres, sans parler de boire un coup ou d’avoir une nana dans mon lit. C’était très étrange pour moi de prendre une soirée, de dire à mon frangin que je le laissais gérer ce soir comme un grand et que je profitais de ces quelques heures pour me vider un peu la tête. Ce soir, j’allais voir un match de baseball. C’était cool comme sport, c’était stratégique, un jeu d’équipe, d’endurance. Il pouvait y avoir des très beaux jeux et j’aimais parfois parier là-dessus. Je n’étais pas aussi calé qu’avec les voitures, mais je me débrouillais de mieux en mieux. On ne pouvait pas être un as partout en claquant des doigts, n’est-ce pas ? J’avais donc deux billets pour voir un match à Chicago, les places n’étaient pas trop mal placées et surtout, j’avais peu de chance de croiser des connaissances outre que mon pote bikers. Il aimait l’une des équipes, je n’étais pas un connard et encore moins un crevard pour ne pas lui proposer. Il faisait du bon boulot et c’était un homme fidèle, c’était un peu une sorte de cadeau de Noël exceptionnel pour un privilégié exceptionnel. Ouais. Y avait pas d’excuses. Je n’avais juste pas envie d’aller tout seul à ce foutu match. Lorsque tu étais un mec, soit tu venais avec un pote qui était aussi fan que toi, soit tu venais avec ta nana pour peut-être t’afficher dans la kiss cam. C’était d’ailleurs le truc débile au possible. Il était hors de question que j’embrasse mon pote, je n’étais pas gay et je n’avais aucune tendance de ce genre. Peut-être que je serais à côté d’une belle brune et là par contre, je pourrais. Par contre, si c’était pour me retrouver avec un oeil au beurre noir parce que j’avais embrassé la nana d’un autre, ça risquait de partir très loin.
Vêtu d’un jeans troué, d’un tee-shirt plus ou moins large et de ma fidèle veste en cuir noir, j’entrais dans le stade avec mon pote et nous trouvâmes nos places rapidement après avoir pris un hot-dog et une pression. On discutait de tout et de rien, mais surtout, on ne parlait pas boulot. Les oreilles étaient multiples et on ne savait jamais qui nous entourait dans un lieu aussi public. Mieux valait rester prudent.

Le match commença et immédiatement, nous fûmes à cent pour cent dans le jeu. Ce genre de truc où tu peux commenter avec la personne qui t’accompagne sans que quelqu’un te dise de la fermer, comme au cinéma. J’admets que les bières s’enchaînaient, mais nous n’étions pas à deux doigts de rouler par terre non plus. Nous tenions l’alcool et heureusement ! Que Dieu bénisse les vendeurs de hot-dog s’il existe ! On aurait été cons de ne pas avoir vu la fin ou de ne pas se souvenir d’un homerun ! Les mecs étaient super chauds et le jeu était vraiment beau. la partie était serrée, mais notre équipe menait le jeu. Il ne restait plus que quelques tours et la partie serait terminée. On sentait que les joueurs commençaient à fatiguer, la pression et l’endurance épuisaient leurs dernières réserves d’énergie, mais ils donnaient tout ce qu’ils avaient. Du beau jeu.
Finalement, le match se termina : notre équipe avait gagné. Nous nous laissâmes entraîner par la foule pour crier notre joie aux vainqueurs.

Soudain, l’atmosphère changea du tout au tout. Des dizaines d’hommes en noir, armés jusqu’aux dents, menaçaient la foule, tirant en l’air. Des terroristes. Bien évidemment, j’avais mon arme sur moi, cachée dans mon blouson en cuir, mais j’allais me faire régler comme un poulet dans un abattoir en moins de deux si je faisais ça. Bien malgré moi, je décidai de faire ce qu’ils nous ordonnaient : fermer ma gueule et mettre mes mains sur ma tête.


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Dim 31 Déc 2017 - 12:57
Lord C. Millers
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POV extérieur.


Les cris d’encouragements et de joie s’étaient tu à une vitesse incroyable, remplacés par des cris de panique, de peur. Finalement, le stade était devenu très silencieux, rendant la situation pesante et le pouvoir des ravisseurs encore plus grand. Ils semaient la terreur, sans revendiquer leur motivation. Ce n’était qu’un simple match de baseball. Pourquoi faisaient-ils ça ? Au nom de qui ? Au nom de quoi ? En quinze minutes, le stade avait été maîtrisé, certains avaient perdu la vie et les vivants étaient au sol, mains sur la tête. À l’extérieur du bâtiment, la police, les forces spéciales, les secours et les journalistes.

« Nous sommes en direct du stade Wrigley Field où un groupe terroriste retient en otage les supporters venus voir le match de baseball, déclara une journaliste face à son cameraman, le fameux stade dans son dos ainsi que les diverses équipes sur place allant et venant. Aucun groupe ne revendique pour le moment cet attentat de masse et le nombre de victimes reste inconnu… »
« Cela fait maintenant trente minutes que le stade est devenu une vraie forteresse
, proclame un autre journaliste. Comme vous pouvez le voir, les forces de l’ordre et les forces spéciales sont actives derrière moi et les secours se préparent au pire. Les terroristes ont juste fait savoir qu’ils passeraient à l’action si quelqu’un s’approchait des entrées, mais sans donner plus d’informations… »
« Aucune force de l’ordre n’a voulu faire une déclaration pour le moment. Tout le monde est dans l’attente, le suspens devenant intenable au fur et à mesure que les minutes passent… Non, en effet, aucun coup de feu n’a été entendu, mais il est assez difficile d’entendre quoique ce soit avec le bruit autour… »
« … certaines personnes imaginent le pire scénario… »
« … en attendant, les forces de l’ordre se tiennent prêtes. »


Tout à coup, les caméras se tournent vers le haut du stade, sous les exclamations de surprise des personnes agglomérées autour. Des hommes en noir se tiennent droit, sans aucune peur et d’un coup, jettent des corps dans le vide. Les cris choqués des journalistes et des autres personnes présentes sont captés par les multiples caméras, sans oublier le bruit caractéristique des corps touchant le sol brutalement. Six corps au total.

« Ceci est un avertissement, hurle dans le haut-parleur l’un des terroristes. Si vous tenez quoique ce soit, il y en aura encore plus, car nous avons énormément de corps à disposition. »

Les journalistes s’empressèrent de commenter l'événement choquant et tragique. Quelle autre tragédie nous réservaient-ils ?
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Mar 9 Jan 2018 - 15:45
Guistano L. Piga
Mafia & associés
Guistano L. Piga
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Les raisons qui font qu'un quidam quelconque aille dans un stade sont nombreuses, que ce soit pour supporter son équipe, passer un bon moment entre amis ou juste profiter de l'ambiance qu'importe. Il reste cependant des gens hommes ou femmes qui y viennent pour des raisons autre. Aujourd'hui un homme était présent pour l'une de ces autres raisons, le travail ! Dans un blouson en cuir marron ronger par l'age il s'accordait cependant bien avec son pantalon. En compagnie avec un homme vêtu comme un as de pique leur absence de réaction lors d'un home run ou d'un retour sur base était l'aveu flagrant de leur manque d’intérêt pour cette rencontre sportive ! L'ancien avait le regard dur et balayait les environs proche tandis que le jeune au regard fuyant semblait guère à l'aise. La discutions allait pourtant de bon train.

Guistano était un vieux de la vieille et pour l'affaire qu'il s'entretenait il avait préférer ce stade bonder parcouru par les clameurs et les hourra qu'une chambre dans hôtel à l'abri des regard ! Pourquoi ? Mais justement parce que c'est plein de monde et que sa cri à tue tète, allez espionner une conversation ici vous n'aurez pas un mot sur dix, quand à ses fréquentation il n'était pas dupe il avait déjà les poulets sur le dos. Le jeune finit par ce lever à un jeu de la fin du match pour quitter le stade, Guistano lui s'affaissa dans son siège visiblement énervée par cette fin de conversation. Il n’eut cependant pas l'occasion de le digérer.

Au milieu des clameurs des vainqueurs les coup de feu retentirent, inutile d'être un expert pour reconnaître le claquement caractéristique d'une arme automatique. Il faut cependant une certaine expérience pour reconnaître le sifflement caractéristique de plusieurs 9mm, le roulement de tonnerre d'un .45. Il était clair à la façon de bouger de ces hommes que ce n'était pas des tendres qui s'en remettait au hasard. Ce n'était pas la un coup d'essai, leur plan était bien ficeler et semblait ce dérouler sans coup fourrer. Bien sur dans ces cas la la première réaction des gens est la panique ce lever et courir. Lui il avait trop connu ce genre de situation pour s'en inquiéter, ni même pour vouloir réagir. Il restait la paisiblement à sa place les mains viser sur sa canne quand une série de détonation retentirent à nouveau et trois quidam s'affalèrent au sol ce qui calma d'un coup tout le monde. Le mafieux tandis le bras d'un coup pour enserrer le poignet de la silhouette qui s'était stopper à proximité.Une jeune femme brune fut tirer en arrière avec vigueur pour heurter violemment le strapontin en plastique. Elle laissa échapper un cri de stupeur puis de douleur, avant même qu'elle est le tant de répliquer elle croisa le regard acerbe d'un vieux pas commode qui siffla entre ses dents.

« Ne bouge pas et faites ce qu'ils disent vous ne vous en porterez que mieux, ne m'obligez pas à devoir bouger. »

Elle ne compris pas ce que sous entendait son voisin et elle n’eut nullement le temps de l'interroger car il glissa au rythme de sa canne heurtant le sol pour ce mettre au bout de la rangé avant que la stupeur général retombe et que chacun rejoignent une place. Tout le monde avaient viser son cul sur une chaise et poser les mains sur sa tète. Le mafiosi lui les gardaient sur le pommeau de sa canne tout en observant, de ce coté du stade il voyait cinq hommes cagoulé. Possible qu'il soit quatre ou cinq fois plus pour surveiller ce stade entier.

« Gui gui mon petit gui dans quel merdier t'es tu encore mis, réfléchis quel option ce présente devant toi ? À leur place tu userait de ce bordel sans nom pour qu'une seconde équipe soit en train de vider les caisses et le coffre dans ce cas là tout ne serait que l'affaire d'un laps de temps plutôt court et après il leur resterait qu'à ce méler à nous pour sortir les mains dans les poches.

Bien sur on vit dans un monde de merde et les extrémiste sont légion, dans ce cas la sa va s'éterniser et finir en boucherie. De mon temps il n'aurait jamais oser poser les pieds en ville de peur d'être sous pieds sous terre plus vite que leur cible.

Gui gui mon vieux gui, n'attend pas un quelconque héros tu sais que sa n'existe pas, t'es entourer de millier de solide gaillard mais y en a t-il quelque uns qui ont quelque chose entre les jambes. Humpf ta journée semble foutu . »


Penchant la tète sur le coté il ne voyait pas d'aide quelconque à porté de main. Tous en rang d’oignons, les mains sur la tète chacun semblait attendre une intervention divine. Le bonhomme a ses cotés était le pire et le regardait avec deux rond de flanc à la place des yeux. Comme si ses réflexion à voie haute venait de mars. Il ne lui restait qu'à patienter pour voir comment tout ceci évoluait avant de ce décider.
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Mer 31 Jan 2018 - 2:23
Angelo Delgado
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What if I wanted to fight ?
What are you waiting for?
I'm not running from you



Les gens étaient comme transportés. Les rires, les éclats de voix, les hoquets surpris. Tous les spectateurs semblaient complètement imprégnés par le match pour lequel ils avaient payés une jolie somme. Une casquette enfoncée sur le crâne, Colt essayait de ne pas parraitre trop déplacé dans cette ambiance chaude et exaltée. Une chose était certaine, ça sentait la testostérone.
Ce n’était pas que le baseball déplaisait à Colt, non. En fait, il aimait bien ce sport, comme la plupart des sports d’ailleurs. Mais sa vie était si remplie qu’avoir le cul posé sur ce strapontin en plastique lui inspirait une profonde répulsion. D’autant plus qu’il avait autre chose à surveiller que le match et la «chose» en question était en train de visiter les tréfonds de sa narine avec son index droit. Charming.
C’était encore une petite mission à la con qui lui prendrait quatre jours tout au plus... Ou peut-être une semaine. Une surveillance et un rapport quotidien qui permettrait de mettre un peu de beurre dans les épinards.
Et du beurre, il en manquait carrément.
Non pas qu’il avait du mal à joindre les deux bouts, non. Colt manquait rarement d’argent. Déjà, il n’était pas du tout dépensier et ne désirait rien d’autre que ce qu’il avait déjà. Deedee, Nathan, sa caisse, son appart, son atelier, sa peinture. Le reste, ce n’était franchement pas important.
En plus de cela, il se faisait payer grassement par ses clients car ils étaient deux à recevoir l’argent provenant des missions. Lui et Rainy.

L’argent, Colt en avait besoin parce qu’il voulait acheter une maison pour Deedee. Une barraque avec un jardin scandaleusement grand où elle pourrait courir autant qu’elle en ressentirait l’envie. Mais trouver une piole qui convienne à tous les désidératas de Colt, c’était comme trouver une pute dans un couvent. Compliqué.
Rainy et lui avaient parlé à de nombreuses reprises de l’emplacement de la maison en question et de la façon dont elle devait être agencée pour être la plus sécurisée possible. La déco, la taille de la maison, la surface des pièces, ça, Colt n’en avait absolument rien à péter. Mais plancher sur ce dossier était long et fastidieux, probablement bien plus que ne l’était un achat normal pour la plupart des gens.

Le regard braqué sur le dos du dénommé Franky, Colt se massa le crâne d’un geste las. Tout ce bruit et ces cris surexcités lui donnait une très forte envie de jouer à l’autruche en fourrant son crâne dans le sol pour avoir un peu de calme.
Jamais Colt n’aurait cru que la simple idée de se retrouver dans un endroit silencieux pourrait être aussi jouissive. Il fallait dire qu’il n’était pas très famillier des lieux bruyants, mis à part les bars où il sortait à l’occasion pour trouver une nénette pas farouche. Supporter le bruit pour un cul, c’était acceptable, mais supporter le bruit pour stalker Franky, c’était franchement pas bandant.

À défaut de passer un bon moment, Colt constata que Franky, lui, semblait apprécier l’instant. Accompagné de deux collègues, il s’égosillait à chaque point comme si on lui annonçait qu’une dizaine de femmes nues attendaient patiemment chez lui qu’il vienne prendre soin d’elles.
Troisième manche. Il restait encore un bon moment avant que Colt puisse retrouver le silence apaisant de son appart. En rentrant, il devrait faire un rapport sur cette journée de surveillance, rapportant sans enthousiasme les faits et gestes d’un fonctionnaire chiant comme la pluie. Réjouissante perspective.

La situation avait tournée en eau de boudin en moins de deux et sans que personne ne s’y attende. Une bande de connards cagoulés s’étaient pointés avec leurs joujous pour les transformer en passeoire.
Les coups de feu, Colt en avait entendus pas mal dans sa vie et s’il avait effectivement été surpris de la façon dont le match avait fini par tourner, il avait quand même gardé son calme, ce qui n’était pas le cas de tout le monde.
Franky, lui, avait fini par terre, étroitement planqué entre les strapontins, les mains levés au-dessus de sa tête. Comme l’aurait probablement souligné Don de son vivant, «ça sentait pipi-culotte».

Le regard braqué sur les assaillants, Colt réfléchissait à toute vitesse. Oui, il avait l’habitude de ces situations mais il ne pouvait tout de même pas faire le con. Il savait pertinnement que peu importait la façon dont on pouvait appréhender le danger, un homme décidé à tuer ne s’arrêterait pas tant qu’il n’avait pas réussi à transformer sa victime en viande froide.

Tout se passa très vite. Les yeux volant à gauche et à droite au rythme des déplacements des terrorristes, Colt cherchait un moyen de se tirer de ce bordel sans bobo. Clairement, l’attitude de ces gars démontrait qu’ils n’étaient pas là pour se sentir pousser des couilles. Ils en avaient, et elles étaient grosses comme des melons.

Lorsqu’ils balançèrent des corps par dessus la ballustrade, Colt n’eut pas même un frisson. Pour se pointer ainsi dans un stade et menacer autant de monde, il ne fallait clairement pas tenir à la vie. Peu importe le nombre de victimes qu’ils feraient, Colt avait bien du mal à imaginer qu’ils s’en sortent avec moins qu’une peine de mort.
Or, un homme sans perspective d’avenir était un homme dangereux à qui il ne valait mieux pas tourner le dos.
Les mains au-dessus de la tête, Colt tendit l’oreille en entendant la voix grave qui s’échappait du haut parleur. « Ceci est un avertissement, si vous tentez quoique ce soit, il y en aura encore plus, car nous avons énormément de corps à disposition. »

Ah bah ça, ils avaient pas mal de monde à balancer par-dessus cette ballustrade. Mais à force de leur faire faire le grand saut, ils risquaient de provoquer un mouvement de panique qui allait mal finir pour tout le monde...
La peur, c’était le moteur des mauvaises décisions. Il fallait ne pas tenir à la vie pour ne pas éprouver une once de crainte dans une situation comme celle-ci... Le tout était de maitriser cette crainte pour en faire quelque chose d’utile.


« Gui gui mon petit gui dans quel merdier t’es tu encore mis, réfléchis quel option ce présente devant toi ? À leur place tu userait de ce bordel sans nom pour qu’une seconde équipe soit en train de vider les caisses et le coffre dans ce cas là tout ne serait que l’affaire d’un laps de temps plutôt court et après il leur resterait qu’à ce méler à nous pour sortir les mains dans les poches.

Bien sur on vit dans un monde de merde et les extrémiste sont légion, dans ce cas la sa va s’éterniser et finir en boucherie. De mon temps il n’aurait jamais oser poser les pieds en ville de peur d’être sous pieds sous terre plus vite que leur cible.

Gui gui mon vieux gui, n’attend pas un quelconque héros tu sais que sa n’existe pas, t’es entourer de millier de solide gaillard mais y en a t-il quelque uns qui ont quelque chose entre les jambes. Humpf ta journée semble foutu . »


Colt jeta un coup d’oeil en biais à un homme avec une canne qui parlait tout seul. S’il semblait complètement fou à se faire la papote à lui-même, ses mots étaient significatifs. À bien tendre l’oreille, on pouvait se douter qu’il ne s’agissait probablement pas d’un fonctionnaire bedonnant qui terminait ses soirées le cul vissé devant son écran plat. Colt eut un infime rictus en entendant ces mots mais il eut aussi une pointe d’agaçement. Papoter dans une situation comme celle-ci c’était franchement le meilleur moyen d’attirer l’attention sur sa gueule. Quelque part dans un coin de sa tête, Colt repensa à Asmodée, ce pauvre con assoiffé de sang. La lueur meurtrière dans ses yeux, le plaisir qu’il avait eut à buter ce con de Teddy. La boule à zéro, avec son intrépidité mêlée de psychopathie, avait fini entre quatre planches. Un déchet de moins pour le monde, certes, mais une leçon de vie pour Colt, ça, oui.

De deux choses l’une : soit Colt ouvrait sa gueule et tentait de se liguer avec ses voisins pour monter une mission suicide, soit il fermait sa gueule et attendait patiemment que les forces de l’ordre interviennent.
Les sourcils fronçés, il abandonna d’emblée cette idée. Il n’avait jamais aimé la police et ne lui faisait pas le moins du monde confiance. Il y avait bien trop de glands chez les flics pour que les rares agents qualifiés comme Nathan puissent rattraper l’incompétence des premiers.

Les mains sur le crâne, Colt réfléchissait à plein régime, les yeux toujours rivés sur les mouvements des assaillants. S’il y en avait eu moins, la situation aurait probablement été gérable, mais ils étaient aussi nombreux qu’une putain de chorale de Noël, les bonnes intentions en moins.

S’ils voulaient faire quelque chose, il fallait qu’ils s’y mettent à plusieurs. Entreprendre une action de cette ampleur seul, c’était aussi dingue que de coller son doigt dans l’anus d’un lion... Probabilité de s’en sortir vivant ? 0%.
Faire le con tout seul était donc clairement exclu. Et s’il ne se sentait pour l’instant pas en danger imminent, Colt savait d’expérience que tout pouvait changer en l’espace d’une seconde. Alors la question était la suivante : «Attendre ou agir ?» Peut-être que le mieux restait de prendre la température autour de lui pour voir si au milieu de ces ratés il y avait des balls. Sur lui, Colt n’avait que son couteau de chasse. Pour être honnête, sans elle il se sentait vide, mais la trimballer dans un stade en risquant de se faire alpaguer par la sécurité l’avait dissuadé de la prendre. Il fallait dire qu’en soit, surveiller Franky ne nécessitait pas plus qu’une sacré dose de patience et un brin de masochisme.
Las et décidé, Colt dit à voix basse :


«Alors ? On attend sagement qu’ils nous fassent un nouveau trou de balle ?»


Colt lança cette réplique pleine de venin pour voir s’il y avait dans l’assistance des gens assez téméraires pour se lancer dans une action probablement suicidaire. La perspective de se faire tirer dessus n’étant pas bien séduisante, il fallait bien tenter de trouver un plan B. Mais plus il y réfléchissait, plus Colt se disait que ces gens avaient tout intérêt à tuer le plus de gens possible. S’ils étaient là, c’était pour une raison. Ils avaient forcément des revendications, mais se pointer ainsi dans un stade leur laissait peut de chances de survivre. En bref, Colt ne serait pas bien étonné qu’un de ces cons se fasse exploser au milieu de la foule, entraînant avec lui une bonne partie du public.
Son regard s’attarda sur le vieux avec sa canne. Quelque chose lui disait que ce type avait probablement un vécu derrière lui car il était d’un calme déconcertant pour la plupart des gens. Mais pas pour Colt. La façon que ce vieux avait de gérer la chose, il la comprenait complètement car semblait-il, ils avaient la même.

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