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I don't want pity, I bang my own drum ft Anarkia

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Lun 12 Juin 2017 - 1:02
Andrea Marcello
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Andrea Marcello
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I don't want pity, I bang my own drum

En règle général Andrea n'était pas du genre à avoir des soucis de relation avec les femmes. Il en voulait une pour la nuit, qu'à cela ne tienne il savait où aller, à qui téléphoner et qui mettre dans un lit assez facilement. Ses origines, sa verve facile et … oui son faciès aussi avaient de quoi l'aider dans cette entreprise . Alors donc se retrouver incapable de se concentrer sur un dossier à cause du sexe opposé n'était pas habituel. Il s'acharna pendant deux heures à lire et relire les rapports d'une sombre affaire de vol à l’étalage pour un petit adolescent. Le gamin lui avait fait pitié et il avait décidé de gérer cela pour le faire sortir le plus vite possible. Et si celui ci estimait ,après, avoir une dette envers les Marcello, cela ferait d'une pierre deux coups. Sauf que ce ne serait pas ainsi qu'il ferait son taf. Combien de fois il avait relu la déposition ? 5 fois au bas mot ? Et il était encore incapable de citer le nom des flics et des témoins. Merde Andrea était meilleur avocat que cela ! Il balança ses écouteurs sur le bureau en soupirant. Même la musique n'arrivait pas à le faire maintenir  le rythme.

S'étirant et se balançant sur son siège il chercha quoi faire  . En général quand il avait un soucis, ou besoin d'une bouffé d'air frais, il appelait soit sa famille soit Elena.  Alors bon sa famille , s'il évoquait avec elle le fait qu'une femme lui provoquait autant de tracas, en serait bien trop heureux. Elle verrait sans doute en ces soucis le signe d'un amour caché et inassouvis et sauterait sur l'occasion pour lui rappeler que se caser et se marier à son âge serait on ne peux raisonnable. Donc non, il les laisserait hors de ça. Après tout naturellement il aurait pu envoyer un message à la petite mexicaine, lui dire qu'il avait besoin d'elle et de son rire pour décompresser.  Oui, sauf que quand c'est la dite brunette qui provoquait le cas de conscience, cela n'allait pas être possible.

Il prit son portable et scrolla son répertoire rageusement pour voir qui appeler , une éventuelle belle femme qui lui ferait oublier le corps halé qui ne sortait pas de son esprit . Pour son plus grand malheur aucun ne lui donnait envie d'effacer ce souvenir. Par contre un nom lui donna un petit sourire. Oui Anarkia était une des rares femmes dans son portable avec qui il n'y avait jamais eu de jeu de séduction. Non pas que la jolie blonde ne soit pas séduisante mais Andy était réputé pour les aimer brunes et surtout pas cliente de son propre cabinet. Même des dragueurs professionnelles tel que lui pouvaient avoir des règles à suivre. Son dossier à elle, il s'en rappelait encore . Son parcours n'avait pas été facile et avait forcé le respect de l'avocat . C'était une femme bien et malgré ses relations, malgré son casier judiciaire,oui aux yeux du jeune homme c'était une femme droite. Juste ce qu'il fallait pour qu'elle ai son soutien, et avec juste ce qu'il en manquait assez pour qu'elle sache d'où lui venait. Il envoya un message à la chirurgienne et sans attendre la réponse alla se préparer. Si elle disait non, tan pis, il irait tout de même prendre l'air et éviterait juste d’atterrir devant l'immeuble d'Eléna.

Sortant de la salle de bain, il remarqua qu'elle lui avait répondu . A moitié satisfait de pouvoir aller prendre un verre avec une amie, et à moitié déçu de ne pas avoir de bonne excuse pour se perdre chez une sa meilleure amie il prit sa veste et la route . Quelques minutes plus tard il se trouva au Rockett Star. Non pas qu'il était devenu adorateur de l'Irlande, mais il se trouvait qu'il y avait toujours de la bonne musique et qu'on ne pouvait leur enlever le talent pour le bon whisky.  Le jeune homme s'installa donc au bar en attendant Anarkia. Même s'il n'avait pas escompté passer sa soirée comme ça, peut être que finalement elle lui permettrait de s'aérer le crane.

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Mar 13 Juin 2017 - 23:23
Anarkia Kooks
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Andy & Ana
Un avocat et un docteur rentrent dans un bar
 

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J'
aime énormément mon travail, mais je dois l'avouer, de temps en temps les horaires en décalé me dérangent. Il est presque vingt heures, je suis debout depuis quasiment trente-six heures et en blouse blanche depuis une bonne douzaine d'heures. Je n'ai pas encore eu l'occasion de prendre une pause toilettes ou même une pause repas. Et pourtant j'ai des temps de travail plus que respectables, contrairement aux médecins urgentistes. De par mon travail de précision où la moindre suture mal serrée peut causer un saignement interne et une noyade pour cause de sang dans les poumons, j'ai des temps de repos plus qu'acceptables, et surtout, des horaires relativement diurnes. Il n'y a que pour les grosses urgences qu'on me demande de venir au milieu de la nuit. J'ai fait une bourde, certes, mais je reste la plus compétente dans ce domaine et c'est ce que les gens choisissent de retenir, grand bien leur en fait. La poche-stylo de ma blouse vibre tandis que je signe une décharge qu'une infirmière me tend au vol. C'est Andy qui m'écrit. En quel honneur veut-il boire un verre ? Et surtout, la MN a-t-elle un rapport, direct ou indirect, avec tout ceci ? La dernière fois que j'ai vu Andy c'était dans les bureaux du CPD, après avoir été accusée à tort, parce que ne vivant pas dans l'univers de Buffy je ne peux pas être à la même heure à la fois en conférence à Boston et en délit de fuite à Chicago. La directrice de l'hôpital ne porte pas Andy dans son cœur d'ailleurs, c'est grâce à lui que j'ai pu garder ma licence et ma position. La pauvre dame qui ne faisait que son travail n'était pas de taille pour un monstre judiciaire comme lui. Soutenus tous deux par la mafia, mais elle ne le sait pas. En fait, personne ne connaît mon attachement à la Mano. Ils m'ont élevée, point. Ils ne sont pas censés savoir tout le reste. Et ils ne l'apprendront pas par moi. Ni par la Mano d'ailleurs, ils se garderont bien de dire qu'ils ont le meilleur chirurgien cardiovasculaire de l'Illinois à leur disposition.

Mon collègue vient d'arriver pour le service de nuit, il s'agit de mon signal pour partir. Je vais en salle de repos chercher un café et me dirige vers le vestiaire. Je plie soigneusement ma blouse dans mon casier, enlève ma tenue d'hôpital rouge bordeaux que je plie par-dessus la blouse et enfile mon jean bleu, mes bottes noires et mon perfecto rouge. Certains diraient que c'est une tenue trop chaude pour les températures actuelles, mais je leur réponds que ceux qui parlent dans mon dos mon postérieur les regarde. Je bipe mon badge à la porte en disant au revoir à tout le monde. Je regarde d'un œil attentif le trafic routier anormalement dense, et décide finalement de prendre les transports en commun. Ma place de parking à l'hôpital étant attitrée et l'entrée de celui-ci nécessitant une authentification avec le badge, je suis on ne peut plus tranquille. Je place mes écouteurs dans mes oreilles et laisse le doux son des Gipsy Kings rythmer mon trajet en métro. J'ai faim. Je n'ai rien mangé depuis que j'ai commencé ma garde, et un café ne suffit pas. Mais le Rockett propose des formules repas très intéressantes et surtout très copieuses. Les odeurs de kebab et de pizzas en sortant du métro embaument mes narines et mes pupilles. Il est vingt-et-une heure passées quand je pénètre dans l'antre du Rockett. Andy est au bar, il n'a pas l'air d'attendre depuis longtemps. Je lui met une main dans le dos, dans un élan affectueux et anodin.

"Alors maître, vous ne prenez pas la peine d'attendre le docteur épuisé par sa garde ? Une grande Guiness pour moi je vous prie." Dis-je en souriant de toutes mes dents à Andy tout en passant commande au barman. "Si cela ne te dérange pas j'aimerais qu'on s'installe en banquette, mon dos apprécierait fortement le geste et le confort !"

Je joignis le geste à la parole. Assise, enfin. Ce n'est pas seulement mon dos qui est soulagé, mais également mes jambes. Déambuler dans les couloirs d'un hôpital, on ne dirait pas à première vue, mais c'est un sacré sport.

"Je pense commander à manger au passage. Des cages thoraciques ouvertes ont tendance à me mettre en appétit. Je t'invite ?"





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Dim 18 Juin 2017 - 1:35
Andrea Marcello
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Andy dégustait son whisky en regardant la retransmission d'un match de soccer sur l'écran qui lui faisait face. Italie contre France. En tant qu'homme cela ne pouvait que l'attirer, avec ses origines, cela ne pouvait que le passionner. Juste pour la fierté de voir son pays d'origine victorieux, il ne lâchait la retransmission que pour fourrer sa main dans le bol de biscuit apéritif . Dans son esprit il attendait toujours Anarkia, mais puisqu'il devait resté là, sagement, autant s'occuper dignement avec du sport, de l'alcool et des cacahuètes. Basique, simple, efficace. Alors que les ritals avaient marqué et que le jeune avocat retint de justesse un petit cri de victoire, une main lui signala que l'attente était  terminée. Il se retourna alors prestement, délaissant le spectacle pour se retourner vers la blondinette, tout sourire. « Mais moi j'étais épuisé de t'attendre, et tu sais comme je ne suis pas patient de nature » C'était même tout le contraire.  Quand Andy voulait quelque chose, il se donnait les moyens pour devoir endurer le moins possible. Loin d'aller jusqu'à la précipitation, il était méticuleux et avait une excellente mémoire, ce qui lui permettait d'agir rapidement sans oublier aucun détail.

Tandis qu'il allait lui tirer un tabouret pour lui proposer d'y poser les fesses elle lui demanda de s'installer ailleurs. Il obtempéra non sans lui souffler un « Tu n'ai plus aussi solide que dans ta prime jeunesse  docteur ? » Il pouvait parler lui, si on se contenter de s’intéresser à son travail d'avocat, nul doute qu'on devait l'imaginer le cul visé sur une chaise h24, ne la quittant que pour faire son beau au tribunal. Bon ok, il adorait faire son show dans le juge, c'était vrai, il était un peu m'as tu vu sur les bords. Mais il restait un homme de la mafia, donc même en simple associé il avait déjà du se salir les mains. Il ne le regrettait pas, et le ferait de nouveau si le besoin s'en faisait sentir .Il ne s'agissait pas de se contenter d'assurer les arrières juridiques de la famille, mais de surveiller leurs arrières tout court. S'installant avec délice tout de même sur les larges et moelleuses banquettes, il soupira d'aise.

Alors qu'il regrettait tout de même de s'être éloigné des petites cacahuètes, et qu’instinctivement il les chercha du regards. Elle eut même pas besoin de repérer ce mouvement que son appétit à elle la poussa à la faute. Être une femme et proposer à Andrea Marcello de lui payer quelque chose ? Il secoua la tête et leva les yeux au ciel . « Passons que tu as des habitudes nutritives absolument affligeantes... parce que oui franchement ouvrir des corps et avoir envie de bouffer après, me paraît... beurk » Pour ponctuer ses paroles il fit signe de frissonner d'horreur. Le sang ne le dérangeait mais il était certain de ne pas forcement être capable de se pencher sur de la chair et des organes à nus.

Il reprit tout de même avec l'air d'un maître d'école qui donnait une leçon à une gamine« Mais toi, m'inviter ? Puis quoi encore ! Il est hors de question de me laisser rincer par une femme ! Et puis quoi encore ! »[ Il fit claquer le bout de sa langue une dernière fois pour être sur d'avoir assez marqué son désaccord. Quand une certaine autre femme dans son entourage, proche entourage, très très proche entourage même, lui faisait livrer café et encas quand elle savait qu'il travaillait trop tard c'était déjà bien assez ! Le débat éternel de où s’arrêtait la galanterie et où commençait l'égalité des sexes … ou bien à part de quand on tombait dans le machisme pure et dure. Ils n'avaient tout deux pas eu encore l'occasion de partager leurs... opinions à ce sujet.

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Sam 24 Juin 2017 - 23:26
Anarkia Kooks
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Un avocat et un docteur rentrent dans un bar
 

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S
a répartie ne se fit pas attendre. Il est avocat, il sait comment maintenir une discussion, l'éviter, et surtout, y répondre de la manière qui soit. C'est malheureusement une qualité diplomatique que je ne possède pas. La nature m'a donné un cerveau avec un quotient intellectuel qui rivalise avec celui de monsieur Einstein, mais elle ne m'a pas donné le don d'une langue acérée telle une arme prête à être dégainée pour un combat. Le scalpel est mon arme, l'écarteur mon alliée et le forceps mon âme sœur. Andy a choisi la voie selon ses capacités, j'ai choisi ma voie selon les miennes. Nous avons cependant ce point commun de rendre un service public. Au-delà du fait de devoir nos vies à la Mano et de leur rendre des services conséquents, nous avons une importance dans la chaîne alimentaire humaine. Nous sommes au-dessus de la pyramide sociale. Après avoir été tout en dessous, j'estime que ma place actuelle est plus méritée que d'autres. Je me suis battue comme personne pour en arriver là aujourd'hui, et je me battrais encore pour prouver mon appartenance. De la même manière qu'Andy s'est battu pour sauver ma licence et ma place. Je lui dois beaucoup. C'est entre autres pour cette raison que je n'ai pas cherché à comprendre la raison de son message et son envie de boire un verre. J'aime passer du temps avec lui, sa compagnie est plaisante. Il n'a jamais été marié encore, j'ai envie de supposer que son envie de parler a un rapport avec la Mano qui s'est enfin décidée sur l'heureuse élue sicilienne et Andy désapprouve ce choix. Cette idée me plaît bien. Mais je ne poserai pas la question à Andy de but en blanc. J'ai appris par bien des leçons que s'immiscer dans la vie privée des gens n'amènent que des problèmes en séries, et les laisser aborder eux-même le sujet crée une forme différente de contact. En sachant que le contact humain n'est pas la discipline dans laquelle j'excelle le plus. C'est pour cette raison que j'ai choisi la chirurgie du cœur : les patients ne parlent pas et ils sont à ma disposition. Je ne suis pas religieuse ou croyante, en quoi que ce soit, mais j'ai toujours aimé penser que la chirurgie est en travers du chemin de Dieu. Selon le Livre qui dirige ce pays, tout ce qui arrive a une bonne raison d'être. Changer de cœur ou nettoyer un poumon va à l'encontre des volontés divines, j'ai parfois le sentiment de jouer à Dieu. Au lieu de laisser ces humains mourir, je prolonge leur durée de vie. Je leur donne une seconde vie, pour certains. Et tout comme Lui qui reste muet lorsqu'on veut lui parler, je n'ai pas les meilleures compétences de sociabilité. Exception faite de ma famille. Et Andy est ma famille.

"L'impatience est assez incompatible avec le métier d'avocat non ? J'ai toujours pensé qu'il faut être doté d'une patience infinie, entre les arguments d'ouverture, de conclusion, les témoins parfois pas toujours dotés de cerveaux... je sais que c'est un métier qui n'est pas fait pour moi. Il faut se sociabiliser et rencontrer des gens. Un corps humain a tellement plus de conversation, si seulement tu savais ! Et pour répondre à ta question, ce n'est pas une question de solidité, c'est dû au fait que je passe mes journées debout en portant des Crocs absolument pas confortables. De plus, je t'apprendrais que l'intérieur du corps humain est fascinant et reposant à regarder. Les mystères du cœur, essayer de comprendre comment marche ce fabuleux organe. Je trouve cela d'un intérêt sans précédent, qui met mon cerveau en ébullition. Ce qui, dans une suite logique et mathématique, me donne une faim de loup."

Je conclus mes propos par un grand sourire et un clin d’œil. Il me fit remarquer qu'il ne se laisserait pas inviter par une femme. Est-ce bien le moment de partir sur un discours féministe ? Non, il ne me sied pas ce soir, je suis bien trop épuisée pour être cohérente dans mes arguments. Tandis que le serveur vient m'amener ma grande Guiness il me pose une carte. J'attrape mon breuvage au vol et tend la main vers Andy, toujours en souriant.

"Je te propose de boire à l'égalité des sexes et à l'année en cours, où les femmes rompent les codes sociaux et ont le droit d'inviter un homme si l'envie leur en prend !"

Sans attendre une réponse de sa part je claque mon verre contre le sien et laisse le liquide amer couler dans ma gorge, éveiller mes papilles et mes sens, réchauffer mon âme épuisée.





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Mer 28 Juin 2017 - 22:41
Andrea Marcello
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Qu'on puisse le penser patient était une nouveauté, il devait vraiment avoir une classe folle et une aura particulièrement calme pendant ses plaidoyers pour qu'on puisse se méprendre à ce point. Andy avait été élevé à demander beaucoup, beaucoup aux autres mais également beaucoup de lui même. Et s'il devait bousculer un peu les gens pour avoir ce qu'il voulait , il n'hésitait pas puisque après tout c'était toujours avec lui qu'il était le plus exigeant .   Il voulait être le meilleur dans son domaine et même si la vie, son héritage , lui avait donné assez d'argent pour ouvrir son propre cabinet c'était car il avait travaillé d'arrache pied , eu les meilleures notes, travailler sur toute les petites affaires qu'on lui avait donné à Miami quand il s'y était lui même exilé pour faire ses preuves loin de la famille. Alors oui il était impatient, cruellement impatient.

- Ana, cela prouve que tu connais bien mal mon métier et moi . Si on laissait notre temps filer au vu de la lenteur de la machine judiciaire, je pense que toi même tu serais encore interdite de tenir un bistouri ou même une aiguille à tricoter. Si tu veux être un bon avocat faut savoir enfoncer les portes, harceler des gens , et ne pas attendre que les gens se décident à t'offrir ce que tu veux d'eux. Et oui tu peux le dire, j'ai été à bonne école avec la famille...à moins que ça ne soit grâce à eux que je vois les choses ainsi . 

C'était évident qu'il ne serait pas aussi féroce s'il n'était pas né sicilien, s'il ne venait pas de l'union de deux familles mafieuses aussi importantes. Si toute sa vie on lui avait pas dit qu'il était au dessus de la mêlé.

-  Mais rassures toi je ne pourrais pas faire ton métier aussi. J'ai un très mauvais souvenirs de la dissection d'une souris alors le reste non merci. Et je préfère la conversation d'un témoin qu'on fait plié jusqu'à ce qu'il se trahisse. Haha oh que oui je préfère. 

Il éclata d'un rire qui se voulait diabolique en posant sa main sur son cœur tel un grand tragédien. Tragédie que lui inspirait les crocs au pied d'une femme mais il se gardait bien de le lui dire. Mais s'il le pouvait il intenterait un procès à l'inventeur de ces choses informes. A la place il l'écouta parler de son métier avec le même plaisir qu'il avait à le faire du sien. Même si en effet il ne comprenait pas ce qu'il y avait de reposant à voir un cœur battre jusqu'à la prochaine complication qui laisserait un corps mort sur la table . Et donc dans la même logique comment le risque de se retrouver devant un cadavre pouvait ne pas lui couper l’appétit dépassait son entendement.

Mais soit, ça la faisait rire donc il haussa les épaules et ne monta au créneau que pour défendre ses intérêts de mal alpha.  Il trinqua , grand sourire et quand les verres s’entrechoquèrent il rajouta sa petite touche personnelle.

- Aux femmes et aux hommes égaux en 2017 ! Et aux siciliens qui sont et seront toujours au dessus du lot!

Il but à son tour, assez fier de sa connerie... enfin connerie ? Il en pensait chaque mot tout de même. Il commença à lire également la carte qu'il leva entre eux deux. S'il devait la voir manger, ça lui donnerait fatalement envie de s’empiffrer tout autant. Il commanda une assiette de charcuterie pour lui et le plat du jour, laissant à Anarkia le soin de se choisir elle même ce qui lui ferait plaisir.

- Au fait je croyais que l'avantage d’être spécialisée dans ton domaine c'est qu'on te laissait tranquille pour les horaires à la con ? Dis moi s'il te plaît qu'ils n'ont pas le droit de te faire autant bosser et que je peux intenter un procès rien que pour le plaisir de voir la tête de tes chefs ! Je suis sure et certain que si je dois y aller pour un truc , si tu es pas là il pourrait bien me laisser crever comme un con rien que pour être débarrassés !

Il le disait avec humour mais il le disait quand même et surtout le pensait.

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Ven 14 Juil 2017 - 23:21
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A
ndy marque un point, si ce n'est plusieurs. Si le système judiciaire était réellement aussi lent je serais toujours sous suspension sans solde interdite de pratique. J'ai l'air de me moquer de sa profession, mais il n'en est rien, j'ai au contraire le plus profond des respects pour les avocats depuis qu'il m'a sauvé la vie. Dans tous les sens du terme. Notre famille sicilienne y est pour beaucoup dans l'affaire, mais cela ne change rien à tout le dur labeur que fut mon affaire. La pression a dû être encore plus dure pour lui puisqu'il est né dedans. Son patrimoine est encore plus lourd que le mien. Et si je ne partage pourtant pas toutes les valeurs de notre famille, je suis en accord avec le principe élémentaire de base : nous sommes supérieurs par rapport aux autres. Ce qu'il confirme en disant que la famille a été une bonne école pour lui. Mes lèvres esquissèrent un rictus lorsqu'il m'expliqua qu'il n'était pas capable de faire mon travail. Cela demande de la patience et surtout, du sang-froid. Les siciliens sont assez connus pour n'en avoir que peu lorsqu'il s'agit de mettre à mort un traître, mais sont aussi connus pour avoir le sang-chaud et réagir au quart de tour, d'où le meurtre de sang-froid.

"La dissection d'une souris est une pratique barbare et archaïque, je reste persuadée que les jeunes apprendront mieux en stage chez le médecin-légiste. Ne compare pas un rongeur à la complexité du corps humain s'il te plaît !"

J'en pense chaque mot. La dissection des animaux pour la simple science est une pratique que je juge barbare et archaïque. Ces jeunes lycéens apprendraient bien plus en assistant à une autopsie chez le médecin-légiste. Ou en assistant à travers la vitre à une opération à cœur ouvert, qui est ma spécialité et ce pour quoi certains viennent spécifiquement à Chicago. Ma renommée dans le domaine s'étend aux états voisins, et dans certaines grandes métropoles du pays. Dans un petit peu plus d'un mois je voyage à New York pour opérer un notable, trop faible pour voyager à Chicago en plus d'un transport qui perturberait la viabilité de l'organe. Mais ce soir n'est pas un moment pour de telles pensées, il faut laisser le travail au travail, et profiter de la compagnie très agréable de la famille. Nous ne nous voyons pas autant de fois que nous le voudrions, un avocat reconnu et une chirurgienne titulaire renommée ont des emplois du temps parfois très chargés. L'initiative d'Andy me surprenait malgré tout. Le fait qu'il propose de lui-même une sortie indique une envie de parler. D'une manière générale lorsque nous nous voyons nous parlons de sujets que nous ne pouvons pas évoquer à la famille, à la recherche d'aide pour savoir comment leur en parler. Je suspecte mon avocat d'avoir un cas sur la conscience que la Mano désapprouverait. Mais inutile de forcer la main, Andy et moi nous connaissons depuis suffisamment longtemps pour ne pas se pousser et abuser de la confiance de l'autre. Il a sauvé ma carrière, certes poussé par la famille, mais sauvée quand même. Et cela, je ne l'oublierai jamais. Le serveur me rappela à son bon souvenir.

"Je prendrais en entrée une salade de chèvre-chaud, et pour le plat cela sera un faux-filet de bœuf de cinq cent grammes sauce béarnaise accompagné de son assortiment de pâtes, je vous prie. Cuisson bleue de préférence, si cela est possible. Nous verrons à la fin pour le dessert, merci à vous !"

Des avantages d'être docteur : sans être diététicienne je connais les conséquences de la mauvaise nutrition sur la santé. Je n'ai que trente-quatre ans, mes artères ainsi que ma pression sanguine se portent très bien et toute la mécanique interne est vérifiée tous les six mois par un médecin extérieur au secteur, pour éviter d'avoir un avis biaisé. Je passe chacun de ses examens avec succès année après année. Certains jaloux ont bien tenté de me faire échouer, mais s'ils me jalousent ils ont encore plus peur des conséquences si quelque chose m'arrive. Mon rapport avec la Mano est difficile à voir, mais quand l'avocat attitré de celle-ci s'occupe de moi, les gens ne peuvent s'empêcher de jaser. Ils ne peuvent s'empêcher de s'intéresser à ce qui ne les concerne aucunement. J'aurais bien matière à les traîner en justice, tout comme Andy me le demande.

"Les horaires dépendent aussi de l'urgence des situations. La vie n'attendra pas que je fasse une nuit complète pour s'envoler de la personne. Tu peux toujours tenter un procès pour les commandes pharaoniques de morphine mensuelles, tous le personnel n'est malheureusement pas aussi saint que mon esprit. Mais je doute que tu aies de quoi aller au tribunal avec ceci. En revanche, moi absente et toi en danger, il n'y a aucun doute qu'ils te laisseraient à ton sort en m'attendant. Ils s'en mordraient les doigts phalange après phalange en voyant la réaction que je doute tout sauf pacifique de la famille. Donc, pour notre bien à tous : évite de te retrouver là-bas je te prie !"

Nous éclatons tous deux de rire. Nous étions malheureusement sérieux. La corruption au sein du Med est un de mes combats. Je peux plaisanter sur beaucoup de sujets et raconter beaucoup de blagues, mais sauver des vies humaines est ma vocation et le combat de ma vie, et je ne laisserai personne souiller mon travail et ma profession. Andy le sait. Et mes collègues aussi. Personne ne vient se confier à moi parce qu'ils savent parfaitement que je privilégie les patients au personnel. Nous sommes collègues, nous travaillons ensemble, nos relations s'arrêtent lorsque je franchis la porte du Med sans ma blouse. Ils ont eu du mal à l'accepter au début, mais maintenant c'est monnaie courante. Je ne connais pas leurs vies personnelles, eux ne connaissent pas la mienne. Et je sais que certains tueraient pour savoir comment j'occupe mon temps lorsque je suis chez moi, ou quels sont mon dessert préféré et mon artiste préféré. Ce sont des sujets de conversations réservés aux proches. Comme Andy.

"Je doute que tu m'aies écrit pour le simple plaisir de ma délicieuse et enrichissante compagnie. J'ai l'impression que tu as quelque chose en tête. Je pourrais plus facilement te conseiller en début de repas qu'en fin. La décision est tienne."

Les siciliens sont aussi réputés pour être chaleureux. Dans la famille nous sommes plutôt taciturnes et froids au premier abord. Les profilers hautement qualifiés de la police ne peuvent rien contre le froid de nos visages. J'ai beau être blanche comme un néon, je me considère sicilienne malgré tout. Vu mon statut et le respect qu'on me témoigne, une personne extérieure peut me prendre pour la prunelle des yeux.





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Mar 18 Juil 2017 - 17:15
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Ana et Andy se ressemblaient dans leurs façon d'aimer des choses radicalement différentes. Ils avaient la même passion pour leur boulot c'était certain. Ni l'un ni l'autre ne se seraient vu faire autre chose que ce qui leur prenait tellement de temps maintenant .Mais entre eux c'était un peu l’éternel débat des littéraires, des blablateurs, des empêcheurs de tourner en rond contre les scientifiques , les terres à terres, les cartésiens . Et les débats Andy adorait cela, c'était dans son ADN, c'est ce qui avait fait de lui un avocat. Le plaisir d'avancer ses arguments, qu'on tente de les contrer et revenir encore et encore à la charge. Mais il préférait quand il les gagnait, et cela même après un âpre combat. Sauf qu'avec Ana ce n'était pas forcement facile d'avoir gain de cause, et il aimait particulièrement cela chez la blondinette de la famille. Elle était plus âgé que lui et secrète sur tout un tas de chose, il lui avait vraiment fallu attendre d'être son avocat pour avoir plus de détail. Non pas qu'Andy n'avait pas toujours été curieux mais son oncle lui avait souvent rappelé que si il voulait qu'il le sache , il lui aurait déjà dit... Une gentil façon de tenter de protéger à la fois sa fille adoptive et Andrea d'une histoire qui à l'époque l'aurait dépassé. Pourtant c'était lui que son oncle avait appelé aux premiers signe d'acharnement contre Ana. Andy avait décidé de devenir avocat pour des cas comme celui ci et avait été fier comme un coq jusqu'à enfin comprendre l'étendu des dégâts de la vie de sa cousine, ou tout comme. Ainsi on pouvait connaître quelqu'un depuis des années et avoir encore à apprendre sur eux. Ce soir encore le prouvait.

- Hum je suis d'accord, mais es tu certain que les gens aimeraient qu'on montre les cadavres de leurs proches à des lycéens boutonneux ? Et puis bonjours les cauchemars pour la majorité d'entre eux... Je suis moi même pas certain d'avoir eu les couilles en ce temps là.

Même encore maintenant Andy n'avait jamais passé le cap, jamais tué un autre être vivant. C'était entre autre ce qui faisait de lui un associé seulement et pas un soldat. Il avait envie autant que les autres de protéger sa famille , les gens qu'il aimait mais le moyen le plus certain pour lui, en état c'était le droit. Cette vertu de jouer avec les mots, de manipulation des foules et des faits, cet aplomb incroyable qu'il avait à la barre, il n'y avait que lui qui l'avait parmi ses cousins. Chacun avait sa place et cela fonctionnait ainsi. Mais qu'en serait il si devant lui on blessait Dem, Ana, Ansaldo, Donna , Doni ou Elena.... ? Il savait tirer, il savait se battre, il avait appris comme n'importe lequel des enfants Marcello ou Carparelli . Mais pour tuer quelqu'un il lui faudrait une rage ou une peur suffisante... Andy espérait que si cela devait se passer, cela ne serait pas dans ces circonstances là. Andy dissimula un sourire à la voir commander de cette façon.

- Déformation professionnelle ou pas on a l'impression que tu passes commandes à ton infirmière de bloc. Je prendrais la même chose, sauf la cuisson bien cuite s'il vous plait. D'ailleurs, en parlant d'infirmière, celle que je me suis faite est plus jamais revenue dans ton service hein ? Je dirais bien désolé mais... toi et moi saurions que c'est faux.

Andrea avait souvent piocher ses conquêtes d'un soir dans les copines de ses cousines quand ils étaient au lycée alors naturellement les rares fois où il avait été cherché Ana pour un verre après son taf, il s'était cru au supermarché. Enfin c'était avant qu'il devienne personna non grata dans l'enceinte de l’hôpital, ou plus particulièrement une fois qu'il en avait humilié tout le gratin devant les tribunaux. Sauf qu'en l’occurrence il avait fait perdre à la cardiologue une binôme efficace avec ses conneries. Tout ça pour un coup fadasse en plus, la voilà sa seule désolation. Le jeune homme mit sa main sur son cœur en essayant de prendre un air cérémonieux  .

- Promis, j’essaierais de pas finir en mauvais état et de pas devoir me faire recoudre par toi ! Mais bon , si seulement tu promets aussi, que si ça arrivait tu accourrais... quoique pas besoin de le promettre je le sais déjà.

Il conclu d'un petit clin d’œil. Il avait pleine confiance en elle en tant que médecin, en tant que femme et en tant que membre de la mano. De même qu'il arriverait au galop si besoin était pour elle, comme il l'avait déjà fait, elle ferait de même pour chacun d'entre eux... et dieu savait qu'il lui en donnait du boulot. Personne n'était douillé dans la famille, mais si il y avait un problème de santé qui risquait par la suite de compromettre sa sécurité ou celle de autres, il fallait bien vérifier que tout était encore viable dans le clan des Siciliens . Ce qu'ils étaient également pour la plupart c'était observateur et direct. Ainsi Andy ne fut pas étonné de voir la petite blonde allait droit au but. Il est vrai qu'en sortant ce soir avec elle il avait voulu se sortir sa petite mexicaine dans la tête... Il ne pouvait pas en parler à Dem, car elle avait ses propres soucis beaucoup plus grave, et aussi car elle était trop proche d'Ely pour être objective. Et en parler à un de ses cousins mâles : hors de question... Il avait jouer avec le feu et cette dernière était partie au Mexique voir sa famille, sans même l'en prévenir au préalable. Elle lui manquait tellement qu'il crevait d'envie d'aller à son minuscule appartement, d'éloigner sa coloc étrange et de juste prendre une grande bouffé de son odeur.Odeur qui ne disparaissait que trop vite dans ses propres draps.

- Dis … tu crois en l'amitié entre homme et femme toi ?
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Dim 3 Sep 2017 - 23:05
Anarkia Kooks
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B
ien évidemment qu'Andrea n'est pas d'accord avec mon idée. C'est aussi ce que j'aime dans la dynamique de notre relation, ces ressemblances de par notre passif mais nos personnalités à des années-lumières l'une de l'autre. S'il n'était pas mon cousin, nous n'aurions pas fait un méchant couple. Mais si la mafia a pu le faire par le passé, l'inceste n'est plus au programme, heureusement pour lui et moi. Même si sur ce dernier point il a plus de chances que moi puisqu'il aura son mot à dire sur sa future, tandis que moi je n'aurais qu'à enfiler la robe et dire oui et abdiquer sans autre forme de procès. Cela ne saurait tarder d'ailleurs, les bruits de couloirs se sont faits assez nombreux ces derniers temps, et mon célibat est en pourparlers, il semblerait toucher à sa fin. Je devrais demander à Andrea ce qu'il en est, il en a sûrement entendu parler. Je suis un peu jalouse de la liberté dont il dispose en tant qu'homme, et dont il se fait un plaisir de se vanter, même maintenant, en commandant son repas. Je souris intérieurement en revanche mes lèvres ne suivent pas le mouvement.

"Celle que tu t'es faite... il va falloir te montrer plus explicite dans tes propos, la liste n'est pas spécialement courte te concernant, espèce de bourreau des cœurs. J'ai peur de ta prochaine visite chez moi, tu rencontreras notre nouvelle secrétaire médicale, parfaitement ton type de femme. De plus elle est de ceux qui sont crédules et naïfs qui vivent dans le monde parfait des bisounours, donc tu n'en ferais qu'une bouchée de cette pauvre demoiselle. Il me semble qu'il te reste encore trois mois de persona non grata."

Je suppose que ce poste lui a été attribué par le chef du département grâce à la puissance de ses cordes vocales et de ses coups de reins au lit. Cette femme est d'une incompétence notoire. Etant restés très longtemps sans secrétaire médicale, j'ai pris l'habitude de passer par les infirmières et infirmiers, dont on ne valorise que trop peu l'exceptionnel travail. Sans ces personnes notre travail serait encore plus compliqué. Je peux comprendre que des gens comme mon cousin ont un genre de fantasme sur ces personnalités exceptionnelles. L'uniforme est le même que celui des médecins, seule la couleur change, les qualifications, mais le dessein général et les horaires sont les mêmes. J'ai tendance à me plaindre de mes fins de mois difficiles, contrairement à Andrea qui gagne en une semaine ce que je reçois sur un mois, mais les aides-soignants qui ont les mêmes horaires que moi perçoivent près de la moitié de mon salaire. J'en avais parlé à la dernière réunion syndicale, j'ai eu la surprise de découvrir que j'étais la seule médecin à aborder le sujet. J'apprécie mes collègues, surtout d'un point de vue professionnel, mais le côté personne a des tendances différentes des miennes. Sûrement la raison principale qui m'empêche de sociabiliser avec mes collègues et rester éloignée des conversations et de la convivialité. Ma vie personnelle est assez complexe avec ma dépendance à la mafia et ma tante qui a juré de me détruire, sans y rajouter les problèmes des collègues. Surtout leur capacité à jaser sur tout ce qui bouge. Je n'ai pour l'instant pas eu besoin de m'absenter précipitament, mais si Andrea se trouvait dans le besoin bien évidemment que j'accourrai immédiatement l'aider. Je posai ma main sur la sienne, pour le rassurer sur ce dernier point.

"Je ne sais pas quel serait le pire : te perdre, ou les représailles de la famille. Les deux possibilités donnent envie d'éviter la situation !"

Je lui rendis son clin d'oeil accompagné d'un demi-sourire. Je me servis un verre d'eau pour patienter en attendant mon entrée. Alors que je vidais mon verre Andrea me posa la plus étrange des questions, au point que je m'étouffai. Mes quintes de toux étaient mélangées avec des éclats de rire, mon teint était sûrement plus rouge qu'une pivoine. Je levais la main en l'air vers mon cousin, pour lui faire signe que je maîtrise la situation. Quelques secondes plus tard, ma respiration est revenue à la normale, malgré la gorge qui brûle. Mon sourire s'étale jusqu'aux oreilles.

"Quelle question viens-tu de me poser là ? Je ne m'attendais pas à une telle question venant de toi ! D'où cela te vient-il ?"

Je termine le fond de mon verre pour tenter d'apaiser ma gorge qui brûle.

"Bien sûr qu'elle existe. Il suffit de poser les bases dès le début. Toute relation n'aboutit pas forcément sur des sentiments. Je déteste ces gens qui soit-disant tombent amoureux de leur ami/e du sexe opposé. Ce sont des personnalités en manque d'affection qui projettent."

Steve, le professeur, est un très bon ami. Et je n'ai jamais pensé à lui autrement que dans cette position. Je sais de plus qu'il a des vues sur une demoiselle, cela me fait plus plaisir qu'autre chose, j'estime que mes amis, auxquels je tiens, ont le droit d'être amis.

"Une personne qui fixe ses priorités peut parfaitement avoir de la place pour des amis et une relation sans que le cœur ne vienne s'en mêler. Ceux qui n'y arrivent pas sont juste des gens qui refusent d'avouer leur manque d'affection. Cela peut sembler dur envers toi si tu as des sentiments envers une amie... clairement, la question que tu me poses n'est pas anodine. Tu devais te douter que l'algorithme se calculerait tout seul ! En revanche, tu m'intrigues sur l'heureuse élue. Tu n'es pas du genre à te poser, et tu n'as pas le luxe de présenter n'importe qui à la famille."





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Dim 24 Sep 2017 - 17:19
Andrea Marcello
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De la chaire fraîche ? Si Anarkia commençait à me les pointer du doigt cela serait particulièrement difficile de ne pas aller y jeter un coup d’œil. En effet les fois où j'étais passé à l’hôpital pour la chercher à titre personnel ou pour régler certains points d'ordre juridique avec ses responsables, je n' étais jamais partie sans avoir offert un sourire ravageur et un petit papier avec mon numéro à des infirmières ou des sages femmes. Cela avait été ma vie pendant tellement longtemps que je n'aurais jamais songé que quelque chose change au point que ça ne m'attire plus au autant.

- Son prénom commençait par  un... J... Jess ? Jane ? Jaye ? Elle était pas incroyable de toute façon.Beau cul par contre, mais je suppose que c'est pas à ça que tu les reconnais toi !

Je haussais les épaules reléguant cette histoire au passé comme il se devait, comme toute les autres. Je n'envisageais clairement pas de me marier de si tôt . Je n'étais pas le seul à vouloir  profiter de mes années d'insouciance. Une fois marié nous étions condamné à un certain autre sens du devoir : la fidélité envers la famille que nous devions fonder dans la droiture et le respect de nos valeurs. Alors cela n'était sans doute pas seulement un truc de sicilien, mais un besoin purement masculin de cumuler les femmes tant qu'on le pouvait encore. J'avais des facilités à les baratiner même si je ne faisais pas de promesse dont je savais d'avance que je ne les tiendrais pas. Naître homme était un avantage précieux chez nous même si cela changeait légèrement. Après tout Dem avait réussi à devenir soldat et Donna avait maintenant une importance non négligeable sur les décisions prises dans notre famille. Je me demandais d'ailleurs son avis sur les bruits de couloirs, cette idée de marier Anarkia avec un membre intégré bel et bien. Elle n'avait pas de sang sicilien et était arrivé un peu par hasard dans notre famille, mais heureusement ou malheureusement pour elle, elle en était devenu un  membre important même si elle n'était qu'associé et aussi cousine de cœur. Elle allait donc devoir se plier également aux règles que les autres filles un tant soit peu bien placées de chez nous subissaient : le mariage arrangé. Aucun prénom ne m’était parvenu aux oreilles, ce qui m’intriguait d'autant plus. Est ce que je le connaissais ou bien était ce à cause de ma proximité avec la doctoresse blonde qu'on me tenait écarté de ce choix. Dommage pour une fois que je voulais m’intéresser à des noces...  Anarkia me rassura sur le fait que si j'avais un soucis ça la tracasserait elle et tout le reste de la famille. Encore heureux ! Je serra sa main en retour avant de lui sourire.

Sourire qui se changea en petite moue à moitié moqueuse et à moitié mauvaise. Ma question semblait la faire presque mourir de rire. Et bah qu'à cela ne tienne ! Qu'elle s’étouffe la gueuse ! Cela m'apprendrait à ouvrir ma gueule et lui poser des questions  sur un sujet que j'étais censé tenir sur le bout des doigts : les femmes. Quand enfin je me dis que cela durait trop longtemps et que son cerveau allait vraiment finir par être sous oxygéné, je lui tendis mon propre verre d'eau, tout en pensant gaminement que c'était bien fait pour elle, Anarkia leva le bras pour m'assurer qu'elle n'en avait pas besoin. Elle allait donc finir par arrêter de se foutre de moi ? Bonne nouvelle. Ma langue  gonfla l'intérieur de ma joue alors que je croisais les bras en la regardant. J’instaurai un décompte mentale avant de finir par la secouer comme un prunier pour qu'elle cesse de s'imaginer que j'étais en proie à des soucis digne d'un adolescent. Un... Deux... Deux et demi... Il fallait vraiment que je l'apprécie pour lui laisser autant de chance... Deux trois quart. Ah c'était fini.

-Disons que j'ai un procès au sujet d'un couple d'ami. Si on peux appeler ça comme ça, car au final ça y ressemble pas mal. Et je voulais savoir si je pourrais jouer la case de la jalousie et du crime passionnel alors qu'ils ne sont censé être qu'amis....

Anarkia étant plus intelligente que la moyenne, je n'avais aucun doute sur le fait qu'elle ne se laisserait pas prendre. Toutefois, je la savais aussi tout à fait capable de comprendre que si j'utilisais de tel détour ce n'était pas pour rien. J'en utilisais déjà assez pour me cacher à moi même le fait que j'étais trop attaché à Elena,j'en étais pas à un prêt. Selon elle ça serait un manque d'affection ? Je souriais légèrement. Je ne pensais pas être dans cette situation. De l'affection je pouvais en avoir matin, midi et soir après un simple coup de fil à mon répertoire. Non en fait c'était du sexe que je pouvais avoir aussi facilement. Mais la vraie affection, les attentions qu'Ely pouvaient avoir pour moi, sa présence insidieuse dans tout les aspects de ma vie je ne l'avais jamais demandé, jamais eu besoin avant qu'elle me l'offre et me devienne indispensable. Mais non ce n'était plus un manque d'affection que j'éprouvais, mais juste un manque d'Eléna, comme ce soir où elle était au Mexique et  moi là.

La suite de son jugement, car oui c'était un jugement me fit perdre le sourire. Le serveur amena nos plats et je commença à piocher dedans rageusement, un sourcil arqué . Ma voix reprit.

-Je te l'ai dit c'est pour une affaire... De plus il est vrai que je n'aurais peut être pas du te le demander à toi. Je ne sais même pas si tu as été amoureuse ... Après si tu considère qu'il faut mieux avoir des sentiments pour un inconnu plutôt que de se rendre compte qu'une personne qui est prêt de toi, qui te connais mieux que personne serait capable de devenir ta parfaite moitié... Au final un mariage arrangé va être nikel pour toi ! Quelle chance vraiment !

Je fis signe au serveur qu'on me ramène un nouveau verre de vin, je résista même à l'idée de lui dire de me laisser la bouteille carrément. J'adorais Anarkia mais sur certains points nous étions tellement différents. Là où je me laissais volontiers embarqué par mes excès, elle restait toujours sereine . J'adorais le contrôle mais quand il s'agissait de mes envies je ne voulais me fixer aucune barrière... si ce n'est celle de ne pas tomber amoureux. Cela n'avait jamais été un problème. Ce soir j'aurais juste aimé que ma cousine adoptive me trouve la raison pour laquelle j'avais laissé Ely aller si loin dans mon esprit.

-Bref j'attendais de ta part un diagnostique et pas un jugement, mais soit j'ai l'habitude de faire face à un tribunal non acquis à ma cause.

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Dim 12 Nov 2017 - 0:52
Anarkia Kooks
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"Alors tu dois sûrement parler de Janet. Une brune sombre au visage mat de corpulence assez marquée. Je l'ai entendue pleurer en salle de repos, je te le dis si tu as encore une conscience qui traîne, quelque part dans ton cerveau."


Dis-je en souriant en pointant son entrejambe, qui est comme tout un chacun le sait, le cerveau avec lequel un homme pense. Nul doute qu'au tribunal Andrea pense avec celui de la tête, en revanche le reste du temps, mes suspicions restes fondées. Je voyais sur son visage qu'il avait envie de me frapper ou quelque chose du genre, mais il a été bien élevé dans la tradition sicilienne, et celle-ci dit qu'on ne frappe pas une femme sans défense. Encore une énième règle misogyne que je n'arriverai pas à abolir de si tôt. Mon œil tiqua au sujet de ce procès sur un couple d'amis. Encore une échappatoire de sa part ! Je commence à me persuader qu'il s'agit d'une fille en rapport avec lui. Avec qui il a des rapports autres que sexuels, ce qui serait surprenant venant de lui. S'il me pose toutes ces questions c'est qu'il est vraiment mordu. Je n'arrive malheureusement pas à comprendre pourquoi il prend autant de pincettes, ce n'est que moi, il sait parfaitement bien qu'il peut tout me dire et la famille n'en entendra pas un seul mot. Quel est donc le mystère autour de cette demoiselle ? Il enchaîne avec des propos sur le mariage arrangé et mon visage s'assombrit. Touché mon cher. Il sait à quel point cela me pèse, de ne pas disposer de ma liberté. De ne pas pouvoir prendre du bon temps au même titre que lui, des coups d'un soir sans aucun sens. J'attrape mon verre d'eau et m'apprête à lui balancer au visage, mais je me ravise. Je repose le verre tandis qu'il commande un nouveau verre de vin.

"En fait, Andrea, ce qui me blesse le plus c'est que tu utilises des métaphores et autres analogies pour me demander conseil. Si tu souhaites un diagnostic et non un jugement il me faut toutes les informations. Je suis une femme et blonde de surcroît mais je suis loin d'être attardée tu sais. Pour que toi, le coureur invétéré, pose une telle question, il faut qu'il y ait une femme qui traîne dans ta tête et envahit tes pensées. Tu sais que tu peux tout m'avouer, jamais je ne te jugerai, et jamais je n'irai rapporter à mon père ou au tien ce que tu pourrais avoir à me dire. Cela me fait plus plaisir qu'autre chose de savoir qu'une femme a réussi à dompter le plus indomptable des étalons. J'ai sincèrement de la peine pour elle en revanche, débarquer dans la famille, si elle n'est pas sicilienne... "

Je ne termine pas cette phrase. Il le sait d'ailleurs. Je pense qu'il s'agit de la raison pour laquelle il me demande conseil sur la situation. Il veut savoir si ses sentiments sont assez sérieux pour la mêler  à notre famille compliquée. Ce que je peux comprendre.

"Si cela t'intéresse, oui, j'ai déjà été amoureuse. Après plusieurs mois de mariage j'ai appris à aimer Dino. Nous n'étions pas le couple le plus fusionnel qui soit et le mariage n'a pas duré longtemps à cause de sa mort prématurée, mais j'avais beaucoup d'affection pour lui. Il n'a jamais failli à son devoir et respectait mes convictions féministes. Mais je t'avoue que j'attends encore le grand amour avec un grand A, peut-être il sera mon prochain mari arrangé. Et le dernier j'espère, je ne souhaite pas finir veuve cinquante fois comme la pauvre Donna."

Je n'ai rien contre cette femme, vraiment, mais elle est quelque peu terrifiante. Sombre et imposante. J'envie seulement son statut en tant que femme de la mafia, un jour j'aspire d'avoir autant de pouvoir et de pression qu'elle. Mais s'il faut passer par plusieurs veuvages, alors non. Même un mariage arrangé est mieux qu'un éternel célibat. Si ce futur monsieur est aussi doux que Dino tout se passera bien. Et puis, la violence gratuite envers les femmes n'est pas une coutûme de la mafia. Certes, les demoiselles se font imposer leur vie conjugale, mais celle-ci doit être épanouie, fidèle et non-violente. L'un des maris de Donna en a fait les frais, il les battait elle et son fils. Le mariage n'a pas duré longtemps et le corps n'a jamais été retrouvé.




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Mar 14 Nov 2017 - 21:35
Andrea Marcello
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« Janet ... » répétais je en essayant de relier les différentes informations. Le prénom me disait bel et bien quelque chose mais aurais je pu en avoir dans mon lit une dizaine que j'aurais toujours été incapable de l'identifier en tant que tel si je l'avais rencontré dans la rue. Que je me souvienne l'avoir touché était déjà un prodige alors associer les noms, les visages avec les fesses et les seins . Non, fallait vraiment pas trop m'en demander quand cela concernait toutes celles qui ne s'étaient pas faites priés. Et puis ses larmes, et Anarkia, s'en doutait bien m'importaient peu. Je ne me rappelais pas lui avoir fait le grand jeu, et surtout pas lui avoir fait croire plus que la possibilité d'une ou deux nuits. «  Après si la gonzesse se fait des films, je ne vois pas en quoi je suis coupable. Donc ma conscience se porte merveilleusement bien, ou en tout cas concernant ta petite infirmière ! » Je hochais la tête, celle ci ayant déjà effacé le prénom de la dite infirmière . Nous étions tout deux d'assez bonne humeur, ou en tout cas le fait que mes gros sabots de dragueur invétéré aient encore fait des dégâts n'était pas une raison pour en changer. Ana avait largement l'habitude de moi, de mes conquêtes et de mon manque d'envie de ma caser.

Pourtant quelque part c'était une conquête, bien que cela me hérissait les poils de la catégoriser ainsi, qui fit basculer le bon ton de notre conversation en une série de mensonges et de piques. J'avais confiance en ma cousine d'adoption mais... Eléna avait bien bosser, elle était rentré dans cette partie de mon esprit où personne n'avait pu mettre les pieds. Elle avait mis en l'air mon organisation dans l'armoire de ma salle de bain, m'avait forcé à changer de place la vaisselle pour qu'elle puisse y accéder, elle avait débarqué dans mon quotidien et mon esprit . Et cela au point qu'elle absente, j'avais tout mon temps pour remarquer à quel point ma vie s'était calée à la sienne et pour m'en désoler . Comme j'aurais pu me désoler de m'être transformer en petit con avec Anarkia. Depuis quand il y avait il des sujets -outre que ma famille, que la mort de mon père, l'abandon de ma mère- qui me rendait si... soupe au lait ? Susceptible ? Tel une bombe prêt à exploser ? Pourtant je m'étais sentit jugé, et comme déjà la façon dont je me voyais au sujet d'Ely n'était pas flatteuse et bien éloignée de mes habitudes, j'avais tout de suite pris la mouche. Et que fait un italien quand il se sent acculé ? Il pique, il tire. Et quand c'est un Marcello, alors là.... Sur ce point ci elle faisait bien parti de la famille puisque je crus un instant que j'allais recevoir un verre en pleine figure. J'aurais été obligé de répliquer et même sans la blesser plus que je n'avais essayé de le faire avec mes mots, la blonde, mon aînée de surcroît se serait pris une fessée ! Je me ridiculisais déjà bien assez seule en me dévoilant à mi mots, inutile qu'elle en rajoute une couche sous peine que je lui enlève la sienne ! Et ça aurait fait foutrement mauvais genre entre membre de la même famille.

« Et il te vient pas à l'esprit madame je sais tout que si je ne t'en dis pas plus c'est pas par manque de  confiance. Je sais très bien que tu n'irais pas en parler à oncle. Mais juste parce que... bordel... j'aime pas parler de ça ! Et je sais même pas si il y a vraiment à parler. Je la vois pas faire partie des nôtres de toute façon elle est trop... »  Je cherchais mes mots pour la qualifier, le premier qui me serait venu aurait été lumineuse mais alors là j'aurais mérité le verre d'eau dan la gueule rien que pour me remettre les idées en places. Au final, comprenant que je n'oserais pas finir ma phrase, moi même, elle préféra prendre sa propre défense et m'expliquer qu'elle n'était pas la femme insensible à toute émotion que je dépeignais. Et je le savais, j'avais eu accès au dossier des membres de la famille une fois diplômée. J'avais lu le sien, sut pour son premier mari portant le même nom que le fils de Donna. Sa façon de le dépeindre par contre n'était pas celle du grand amour en effet, « affection » « jamais faillit à son devoir » Hum, j'étais déjà bien plus possessif et fou de celle qui n'était pourtant que ma meilleure amie. Alors le grand A, je lui souhaitais à elle . Et si cela pouvait se faire par un mariage arrangé par nos patriarches, alors pourquoi pas ? Tous ne finissait pas en désastre comme celui des mes parents. « Qui sait... Je pense pas qu'ils te colleront dans les pattes un lapereaux de deux semaines, ils savent que sinon tu vas le bouffer tout crus si il a pas de répondant . Par contre un adepte de la cause féministe, j'en vois pas beaucoup chez nous» Moi même...  J'étais un homme de carrière et je ne me voyais pas avec une femme qui était incapable de comprendre cela et qui ne faisait que m'attendre à la maison . Toutefois il serait clair que je devrais être une priorité, au même titre qu'elle serait une priorité ? De toute façon si un jour je me marierais, cela serait en dernier recours et elle passerait après mon taf, après la famille et après Ely. Bon courage pour en trouver une qui l'accepte, cela m'accordait bien encore une ou deux décennies de liberté ça , non ?

Je ne pus m’empêcher pourtant de lever un sourcil moqueur à son « Pauvre Donna » Je savais que l'animosité entre les deux femmes venait clairement plus de ma tante que de la jeune médecin. Je connaissais ses raisons et elle n'en démordrait sans doute jamais. Ma tante était ainsi, elle avait sacrifié beaucoup pour la famille et le ferait sans doute encore. Elle la considérait comme un trésor à protéger coûte que coûte et voyait des menaces et des intrus partout. La blondinette arrivée par chez nous par hasard ne faisait pas exception à la règle. L'ambiance s'était détendue en tout cas, et je finissais mon repas avant de commander deux nouveaux verres de vin. Au final je savais que je me dévoilais moins que prévu, mais je n'étais sans doute pas encore prés et en avait déjà dit trop. Dans les Marcello, comme dans toute les mafias c'était la loi du silence, et bien sur mes sentiments ou mes états d'âme c'était pareil. «Tu rebosses demain ? Tu veux peut être rentrer chez toi et attendre qu'on te livre ton futur mari ? »


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Mar 2 Jan 2018 - 23:50
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C
onnaissant mon cousin, il avait déjà occulté le nom et le visage de mon infirmière, pourtant gentille. Cette femme qui lui prend la tête m'intrigue de plus en plus. J'en viens à me demander si je la connais, mais je suppose que non, sinon il ne m'en aurait pas parlé, je suis suffisamment intelligente pour faire les déductions par moi-même. De l'avantage d'être un homme de la mafia : pouvoir choisir sa conjointe. Je n'ai pas osé savoir d'où viennent toutes ces traditions sexistes, et mon père n'est pas la personne à qui demander. Cela m'intrigue de savoir qui un jour a décidé que les femmes seraient des objets pour manipuler à loisirs.

"Si tu n'aimes pas parler de cela il ne fallait pas commencer en premier lieu mon cher. Tu sais que je peux être de très bon conseil, mais plus nombreux sont les éléments plus efficace est le conseil. Navrée de te contredire, mais je suis loin de tout savoir. Beaucoup et assez pour être douée aux devinettes et au Trivial Pursuit, mais pas assez pour me prôner successeuse à Google. "

J'écoutais attentivement ce qu'il avait à dire sur mon futur époux. Je me doute bien ne pas me retrouver avec un jeune de vingt ans tout juste sorti du lycée, mais c'est justement ceci qui me fait peur. Plus il est âgé, plus d'expérience il a, moins de chances j'ai de tomber sur un garçon suffisamment malléable pour lui faire comprendre mes convictions féministes. J'ai déjà un privilège immense : on accepte une fois mariée que je conserve mon poste et ma position à l'hôpital. J'en connais qui se sont vues dans l'obligation de démissionner pour se mettre au service de monsieur. En même temps mes compétences et connaissances sont utiles à tout le monde dans la famille. Pour enlever une balle perdue et recoudre proprement, les conséquences sont nettement moins funestes que fait à la volée sur la plage arrière d'une voiture. J'ai choisi la bonne profession pour garder un minimum d'indépendance et de contrôle sur ma vie. Et j'espère sincèrement tomber sur un gentleman aussi compréhensif. Qui sait. La chance sera peut-être de mon côté. Dino comprenait tout ceci, les affaires de la mafia ne l'intéressait pas plus que cela, il n'avait simplement aucune idée de profession. Une petite part de moi regrette de ne pas lui avoir fait d'enfant, c'était un garçon bien. Mais bref, chassons ces vilaines pensées de la tête, Andrea et ses déboires amoureux sont mille fois plus intéressants que le reste. L'avocat prestigieux qui a conquit la moitié de Chicago envisagerait de se poser. En voilà du potin qu'il est intéressant. Manque de chance pour les tabloids locaux, cette information restera entre Andrea et moi seulement. Et bien sûr la fille en question. Je me languis de rencontrer l'heureuse élue.

"Je travaille tous les jours moi monsieur. Rien de bien chevaleresque j'en ai bien peur, je sauve des vies, en toute simplicité, mais sûrement pourront-ils se passer de mes services pendant une journée. A tester n'est-il pas ?"

Je ne suis pas particulièrement une adepte du sarcasme, mais lorsque la situation l'exige, je sais le manier comme il se doit. Je fais un clin d'oeil à mon cousin avant de boire au verre nouvellement commandé et arrivé.

"Mon futur mari arrivera bien assez tôt, Père m'en parlera en temps voulu. En attendant, laisse-moi mon indépendance et ma propre volonté je te prie, histoire de profiter des derniers moments. Tu lui en as parlé à cette heureuse élue, que si elle rentre dans la famille elle peut dire adieu à son appartenance ? Si tu as trouvé une femme suffisamment amoureuse pour faire ce sacrifice alors je t'offre toutes mes félicitations ainsi que ma jalousie les plus sincères !"




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